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Centrafrique : 1, 91 milliard F.CFA de Japon pour soutenir les besoins alimentaires

Centrafrique : 1, 91 milliard F.CFA de Japon pour soutenir les besoins alimentaires

Centrafrique : 1, 91 milliard F.CFA de Japon pour soutenir les besoins alimentaires

BANGUI, le 29 novembre 2019 (RJDH)—Le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) en Centrafrique a signé jeudi 28 novembre, un Accord de financement à hauteur de 1, 91 milliard FCFA avec le Japon, à Bangui. Ce financement permettra au PAM-Centrafrique de couvrir les besoins alimentaires et de réduire le taux de sous-alimentation des personnes vulnérables, des déplacés internes et refugiés dans les villes intérieures de Centrafrique.

Ce don financier est une aide alimentaire que le gouvernement du Japon a mis en place pour permettre aux pays, comme la République Centrafricaine faisant face à la pénurie alimentaire de gérer efficacement la situation.

L’Ambassadeur Japonais, TsutomuOsawa, a indiqué que l’annonce de cette aide alimentaire à la Centrafrique a été faite lors de la TICAD 7,  organisée au mois d’aout dernier à Yokohama au Japon, car « l’amélioration de la sécurité alimentaire figure parmi les priorités contenues dans la Déclaration de Yokohama », a-t-il déclaré, en ajoutant que, « cette aide va réduire effectivement la sous-alimentation des personnes vulnérables en Centrafrique », conclut-il.

L’aide alimentaire de cette année s’élève à 350 millions de Yen, soit environ 1, 91 milliards de FCFA placés sous la gestion du Programme Alimentaire Mondial en Centrafrique. Trois localités à savoir Nana-Gribizi, Ouham-Pende et la Ouaka, seront les bénéficiaires de cet appui. « Le don du Gouvernement du Japon à la Centrafrique mais à travers le Programme Alimentaire Mondial (PAM), sera utilisé pour combattre la faim en Centrafrique et la malnutrition dans trois localités de la Centrafrique. Nous avons la Nana-Gribizi, Ouham-Pende et la Ouaka pour 180 000 bénéficiaires », a indiqué Aline Rumonge, Directrice adjointe du PAM en Centrafrique.

« Les femmes enceintes, allaitantes, des enfants malnutris ainsi que des personnes vivant dans les camps des déplacés et dans des familles d’accueil », précise Aline Rumonge, et « cela sera fait sur une période de trois mois », poursuit-elle.

C’est sur la base des études que les villes précitées ont été choisies, à en croire, la Représentante à la cérémonie de la signature de l’Accord de financement. « Pour choisir les localités, on fait des études et ces études déterminent où se trouvent les populations les plus vulnérables. Donc pour le moment, ces localités sont les endroits où nous comptons le plus des personnes vulnérables », a fait savoir Aline Rumonge.

Le Programme Alimentaire Mondial reste la première organisation humanitaire qui assiste les déplacés par la prise en charge alimentaire et autres.

RJDH