BANGUI, 21 Septembre 2024 (RJDH) — L’ancienne milice des Anti –Balaka, Maxime Mokom a demandé à la Cour Pénale Internationale trois (03) millions d’euros de dommage d’intérêt et 500 000 euros pour sa famille. Le 9 septembre, la CPI a siégé sur cette requête et la conclusion est attendue dans quelques jours.
La Cour a réagi sur la base des éléments de preuves, l’absence des témoins à charge et le manque de requête contre l’accusé Maxime Mokom n’a été déposée au bureau de l’accusation (le parquet) de la CPI. Il a été présumé auteur de crime de guerre et crime contre l’humanité, perpétrés en Centrafrique.
Le 17 octobre 2023, la Chambre préliminaire2 de la CPI a mis fin à la procédure dans l’affaire Mokom Maxim et a aussitôt ordonné sa mise en liberté. Il a été libéré de sa détention au quartier pénitentiaire le même jour de la décision de la Cour soit tombée.
Des suites de la décision de la CPI rendant libre Mokom, ce dernier s’attaque à la CPI pour demander des dommages d’intérêt, « L’ancienne milice des Anti –Balaka, Maxime Mokom a demandé à la Cour Pénale Internationale trois (03) millions d’euros de dommage d’intérêt et 500 000 euros pour sa famille », lit-on sur la page de la Radio France Internationale (RFI), rendu public le 10 Septembre 2024.
Le secrétaire général du collectif des associations des victimes de Centrafrique, Bertin Botto a souligné que Maxime Mokom a droit de réclamer des dommages d’intérêt, « c’est son droit, parce qu’il a passé 19 mois en détention au quartier pénitentiaire. La CPI doit dire le droit et nous attendons le verdict qui sera tombé dans quelques semaines », a-t-il réagit.
La décision de la Cour Pénale Internationale est prévue dans quelques jours après l’audience publique qui s’est tenue le 09 septembre 2024 à la Haye au Pays-Bas.
Auguste Bati-Kalamet
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