BANGUI, le 14 mai 2021(RJDH)—-Une équipe de l’Agence de stabilisation et régularisation des produits pétroliers en Centrafrique(ASRP) se trouve au Cameroun en vue de trouver une solution au problème de pénurie d’essence dans la capitale depuis près de trois semaines. Une information confiée par des sources proches de la direction générale de l’agence à Bangui ce jeudi 14 mai 2021.
Cette équipe conduite par le Directeur général est composée des techniciens et qui séjourne depuis une semaine déjà au Cameroun. L’objectif est de trouver des solutions par rapport à la pénurie d’essence qui perdure depuis trois semaines dans la capitale.
Depuis ces derniers temps, le pays n’arrive pas à satisfaire sa clientèle en matière d’essence. Des sources concordantes contactées par le RJDH ce jeudi 14 mai 2021, indiquent que le stock qui normalement devrait desservir le pays pendant plusieurs mois, a été du coup épuisé à cause de la fermeture du corridor Bangui-Garoua-Boulaye, principal axe de ravitaillement du pays en matière de carburant.
Seule la voie fluviale reliant la RCA et le Congo qui en cette période de fermeture du tronçon, ravitaille le pays. Aujourd’hui, le ravitaillement par la voie fluviale est difficile à cause du tarissement de l’eau qui ne favorise pas l’approvisionnement.
Face à cette difficulté le gouvernement envisage renforcer les dispositifs notamment sécuritaire et logistique afin de faciliter la fluidité de la circulation sur ce réseau routier qui demeure indispensable.
Depuis quelques semaines l’impact de cette pénurie commence à se faire sentir sur les activités dans la capitale. L’on voit de file d’attente dans les stations de la place pour s’approvisionner en essence qui a des répercussions sur différentes activités journalière.
Pour les conducteurs de taxi-moto, l’attente du carburant a aussi des répercutions sur leur recette journalière en plus des heures du couvre-feu, les minutes de l’attente du carburant. Cette plainte a été exprimée par Abou DAN, un des conducteurs de taxi-moto.
Même les particuliers qui ont leur véhicule et moto personnelle ont du mal à s’approvisionner, c’est le cas par exemple de Aristide Bruno GOUYAVO, « c’est pénible pour le moment. Il faut passer à une heure voire 2h pour être servi et cela à des répercussions sur les heures de travail », a-t-il déploré.
Des sources proches des services de Tradex et Total, « ils ont des limites et objectif de vente journalière dans chaque station à cause de cette pénurie et qu’ils ne peuvent pas dépasser », ont expliqué ces sources avant de justifier cette limite par les contrats qui lient les services aux entreprises qui en cette période, sont privilégiées.
Annela Niamolo.
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