BANGUI, le 26 Juillet 2024 (RJDH) — La Cour criminelle de Bangui continue sa mission de dire le droit et condamne les coupables de crimes à des peines de 20 ans des travaux forcés. Ces crimes d’associations de malfaiteurs, d’assassinat, d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, rébellion, de vol aggravé ont été jugés et condamnés par ladite Cour criminelle.
Dès le 22 juillet, date de l’ouverture de la 1ère session criminelle de 2024, des auteurs des crimes graves ont été jugés et condamnés. Des peines varient de 18 mois par sursis pour un auteur des viols sur une mineure et à 20 ans des travaux forcés requis contre les auteurs de crimes d’association des malfaiteurs, d’assassinat, de rébellion, d’homicide volontaire.
L’on note parmi les auteurs Fiacre Landry Hyacinthe Tanga, Malachie Dénanguéré, qui restent en prison pour 20 ans de travaux forcés. L’auteur de crime de viol sur mineure a été jugés et condamné une peine 18 mois par sursis.
Les auteurs de certains crimes d’association de malfaiteurs, rébellion, vol aggravé, détention illégale d’armes et des minutions de guerre proviennent de la ville de Bossangoa, dans la préfecture de l’Ouham au nord du pays. Ils ont avoué leur appartenance au mouvement rebelle de la CPC.
Les jugements se poursuivent à la Cour d’Appel de Bangui et cette session criminelle est scindée en deux, les jugements du groupe A s’effectuent dans la salle d’audience de la Cour de Cassation et le second groupe se déroule dans la salle d’audience du Tribunal pour Enfants.
Auguste Bati-Kalamet
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