Centrafrique : Deux membres de la Chambre d’instruction et de l’Unité de protection des victimes de la CPS prêtent serment

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Centrafrique : Deux membres de la Chambre d’instruction et de l’Unité de protection des victimes de la CPS prêtent serment

BANGUI, le 03 octobre 2021(RJDH) —Deux membres de la Cour Pénale Spéciale de la République Centrafricaine ont prêté serment le 27 septembre dernier à Bangui. Il s’agit de Christelle Mercier de nationalité franco-suisse Avocate de formation et Sami GABSI de nationalité Belge.

C’est la loi qui exige à tous les membres de la Cour nommés doivent avant leur prise de fonction, prêter le serment. La disposition de la Loi organique du 03 juin 2015 en article 23 qui exige à tout le personnel administratif et technique de cette cour mixte.

Ces deux membres sont respectivement de nationalité franco-suisse et belge. Christelle Mercier de nationalité franco-suisse, Avocate de formation a rejoint la Cour en tant que conseillère juridique,

« je suis consciente de la responsabilité auprès de la Chambre d’instruction et de tout le travail qui va être accompli. Je suis très heureuse d’avoir prêté serment devant la Cour Pénale Spéciale, avec beaucoup de conscience professionnelle, de dignité, et de probité. Je pense que c’est sur cet élan que je vais me lancer dans ma tâche qui est celle de conseillère.  Je promets aux victimes que je vais faire en sorte que les dossiers avancent très bien et que le travail sera correctement fait en faveur des victimes et de la population centrafricaine », explique Christelle Mercier.

Le deuxième membre c’est Sami Gabsi de nationalité belge qui a également prêté serment en qualité de chef de l’Unité de soutien et de protection des victimes et témoins près la Cour Pénale Spéciale.

À travers ce serment, ces personnalités se sont engagées à accomplir avec abnégation les lourdes responsabilités qui sont désormais les leurs au sein de cette Cour hybride.

Plusieurs dossiers ont été déjà enregistrés auprès de la cour. Et la Cour est dans la dynamique de tout faire pour démarrer les procès à la fin de cette année 2021.

Paméla Dounian-Doté

RJDH

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