BANGASSOU, le 09 Avril 2021 (RJDH)—L’Association des ressortissants du Mbomou a décrié les conditions difficiles des personnes déplacées de la ville de Bangassou au Sud-est du pays après le conflit armé. Environ 12000 déplacés internes sur les trois sites de la ville ont été recensés et qui manquent de l’aide nécessaire.
Après le retour de la stabilité dans la sous-préfecture de Bangassou, l’aide humanitaire devient rare pour les déplacés qui vivent encore sur les trois sites. Avec un effectif d’environ 12000 personnes, les besoins sont énormes, raconte le Représentant des ressortissants du Mbomou, Vermont Bandassa, « les vivres se font rares dans la ville, l’accès aux produits de première nécessité pose problème », a-t-il décrié.
Les humanitaires n’arrivent pas pour le moment à ravitailler la ville suite à la dégradation avancée des routes,
« des organisations non gouvernementales ont déploré l’état des routes qui ne favorise pas l’acheminement des vivres. Ensuite, les éléments de la CPC se sont éparpillés tout le long du tronçon pour s’attaquer aux véhicules des humanitaires », a exprimé le coordonnateur des ressortissants du Mbomou.
Des milliers de personnes ont fui les hostilités des rebelles de la CPC pour se réfugier au Congo Démocratique. Presque 12000 sont retournées et vivent dans des conditions humanitaires critiques. La situation des retournés de la ville de Bangassou nécessite une réponse humanitaire d’urgence.
Auguste Bati-Kalamet
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