BANGUI, 12 Septembre 2024 (RJDH) — Le gouvernement s’investit pour la mise en œuvre du système de contrôle national et international des Droits de l’Homme. Une rencontre avec les partenaires techniques et financiers et les acteurs de défense et la promotion des droits de l’Homme, se tient du 12 au 17 septembre à Bangui.
Les Etats membres des Nations Unies ont mis en place un mécanisme d’évaluation des Droits de l’Homme qui s’appelle « Examen périodique universel sur les Droits de l’Homme». La République Centrafricaine faisant partie des signataires a cette obligation de présenter les rapports relatifs à la situation des droits de l’Homme dans le pays.
Pour rendre efficace les 238 Recommandations issues des discussions avec les partenaires techniques et financiers à Genève en janvier 2024, le ministère de la justice Garde de Sceaux et des Droits de Humains, a organisé une rencontre avec les organisations de la Société civile et les partenaires pour l’élaboration d’un plan d’action national de mise en œuvre des Recommandations de l’Examen Périodique Universel sur les Droits de l’Homme.
«Le respect des droits des personnes déplacées, la ratification de certains instruments juridiques qui demeure encore non signés et la revue de certaines Conventions à s’adhérer, la mise en œuvre des textes en vue, sont entre autres les Recommandations issues de l’examen périodique sur les droits de l’Homme », a pré cisé le Magistrat Julius Rufin Ngoade Baba, Chef de mission en matière des Droits Humains au Ministère de la justice.
Cette rencontre intervient quelques jours après la présentation du Rapport général sur la situation des droits de l’Homme en RCA par la Commission Nationale de droits de l’Homme et de la Liberté Fondamentale (CNDHLF). Selon cette analyse, les présumés auteurs des violations des Droits de l’Homme sont les Forces Armées Centrafricaines et leurs alliés Russes et le mouvement auto défense (ANIKPIGBE) au Sud-Est du pays.
Auguste Bati-Kalamet
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