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Centrafrique : Faustin Archange Touadera présent à Addis-Abeba au 33e sommet de l’Union Africaine

Centrafrique : Faustin Archange Touadera présent à Addis-Abeba au 33e sommet de l’Union Africaine

Centrafrique : Faustin Archange Touadera présent à Addis-Abeba au 33e sommet de l’Union Africaine  

BANGUI, le 09 février 2020 (RJDH)—Le Chef d’Etat Centrafricain, Faustin Archange Touadera, participe à la 33e session ordinaire de l’Assemblée des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA), centrée sur le thème : « faire taire les armes à feu : créer des conditions propices pour le développement de l’Afrique », qui s’est ouverte ce dimanche 09 février 2020 à Addis-Abeba.

Ce 33e sommet doit être essentiellement consacré à des questions de sécurité. Il faut dire que le thème choisi cette année s’y prête : « Faire taire les armes ». Une thématique hautement symbolique d’ordre général sur un continent où l’on ne recense pas moins d’une vingtaine de conflits armés et particulièrement pour la Centrafrique qui vient de célébrer le premier anniversaire de l’accord politique dans un contexte sécuritaire encore volatile, marqué par les violences intergroupes armées dans les villes intérieures du pays.

En marge de cette rencontre, le Président de la République Centrafricaine, SEM Faustin-Archange Touadéra s’est entretenu ce dimanche 9 février 2020 avec le Secrétaire général des Nations-Unies, M. Antonio Gutterres, essentiellement sur les efforts en cours pour la mise en œuvre de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation signé en février 2019.

Les deux hommes ont aussi fait le point sur les progrès réalisés et les défis liés à la préparation des élections présidentielles et législatives prévues en fin d’année 2020 et en début d’année 2021.

Pour rappel, il y a quelques années, les dirigeants du continent avaient promis de « mettre un terme à toutes les guerres en Afrique d’ici à 2020 ». On est loin du compte. Un objectif qui perdure néanmoins.

S’adressant jeudi 6 février aux ministres africains des affaires étrangères, le président de la commission de l’UA Moussa Faki Mahamat a dressé un portrait peu flatteur de la situation du continent, du Sahel en passant par la Centrafrique et à la Somalie, assurant que l’objectif manqué de 2020 révélait « la complexité de la problématique sécuritaire en Afrique ».

Les dirigeants africains sont tous unanimes à l’idée que les conflits « continuent de limiter » le développement de l’Afrique, estimant que les objectifs d’intégration économique et de lutte contre les violences faites aux femmes « passent par la promotion d’une Afrique sûre et en paix ».

Toutefois, Moussa Faki a noté que des progrès ont certes été enregistrés dernièrement en Centrafrique ou au Soudan mais de nouvelles crises sont venues s’ajouter à celles qui déchirent déjà des pays comme la Libye ou le Soudan du Sud.

D’autres insistent sur la nécessité de s’attaquer aux causes profondes des conflits. « Si on veut régler ce problème, on parle de défis socio-économiques profonds, on parle de défis politiques en plus de défis sécuritaires ».

RJDH

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