BANGUI, le 23 Octobre 2021 (RJDH)—La Commission Nationale de lutte contre la Prolifération des armes légères et de petit calibre a enregistré environ 300 armes et effets militaires au cours d’une opération auprès de 4 000 personnes à Bangui. Un bilan présenté le samedi 16 octobre à Bangui par cette institution dont l’objectif est de contribuer au retour de la paix en Centrafrique.
Pour le retour définitif de la paix, la sécurité, la réconciliation nationale et le développement socio-économique, le gouvernement a mis en place, une Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre.
La mission de cette structure placée sous le ministère de la Défense nationale est « d’organiser la restitution volontaire des armes de tout calibre, des munitions et des effets militaires, dissimulés dans la communauté. Aujourd’hui, nous avons collecté environ 300 armes de tous calibre au cours des opérations menées auprès des 4000 personnes volontaires à Bangui », a confié le Colonel Adolphe Belfort Dobigué.
La porosité des frontières entre la RCA et les pays voisins, suite aux multiples crises militaro-politiques, sont des causes de cette prolifération des armes en Centrafrique. Une convention de sécurité tripartite, Tchad-Soudan et la RCA a été signée dans l’objectif de contrôler tous les mouvements transfrontaliers, rappelle Sosthène Saramandji, directeur des opérations de désarmement volontaire au Ministère de la Défense nationale.
La fin du projet de dépôt volontaire des armes de guerre, des munitions et des effets militaires est prévue en Novembre 2021. Ces activités vont s’étendre dans d’autres villes de province du pays selon le calendrier du gouvernement.
Auguste Bati-Kalamet
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