BANGUI, le 08 juillet 2021 (RJDH)—La Minusca à travers son Chef s’engage aux côtés de la médiation pour chercher des voies et moyens afin de désamorcer la crise entre l’opposition et le pouvoir en place après la mise en place du comité de pilotage du dialogue dit Républicain en Centrafrique. L’annonce a été faite, le mercredi dernier par Mankeur Ndiaye au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne.
En dehors de cette question du quota attribué aux différentes parties dans la mise en place du comité de pilotage du dialogue Républicain en Centrafricain qui fruste parce que inéquitable, il y a également au cours de cet échange entre le patron de la Minusca et la presse, la question du mandat de la Minusca en Centrafrique.
« Notre engagement est d’accompagner la République Centrafricaine dans la voie de la paix et de la stabilité. C’est très important pour qu’un pays en crise puisse bénéficier de toue l’’attention de la communauté internationale. Nous sommes en dialogue permanent avec les autorités nationales. Mais il arrive souvent que les gens ne comprennent pas notre mandat c’est pourquoi on est obligé d’expliquer à nouveau. Il faut que les gens s’inspirent de ce mandat. Je viens de transmettre à tous les membres du gouvernement, l’accord du siège qui lie les nations-unis et le gouvernement centrafricain. Parfois, cet accord est violé, parfois c’est dans l’ignorance même si l’on dit que nul n’est censé ignorer la loi. Mais il y a des gens qui commettent le délit mais sans savoir qu’ils sont entrains de commettre un délit », a indiqué Mankeur Ndiaye, Représentant du Secrétaire Général des Nations-Unies en Centrafrique.
Selon lui, la Minusca et la communauté Internationale ont toujours la volonté de continuer à aider la Centrafrique dans la quête de la paix car notre mission dans ce pays c’est le maintien de la paix.
Au sujet du dialogue Républicain, la participation de l’opposition démocratique est très importante : « Nous allons essayer de plaider pour que le dialogue soit inclusif. Heureusement qu’il y’a eu une feuille de route. Nous savons qu’il y’a eu résistance de la part de l’opposition sur la composition du comité d’organisation du dialogue. Au niveau de la Minusca, nous allons désigner une personne que je vais le faire dans la semaine, nous allons jouer notre rôle de bonne office entre les deux parties pour trouver un compromis. La participation de l’opposition dans ce dialogue est extrêmement importante. J’ai eu un entretien avec le Président du conseil de la médiation et nous avons échangé sur cette question. Nous allons ensemble trouver un palliatif à ce problème. Nous en tant que Nation-Unies, dans le cadre de notre mandat, nous allons travailler ensemble pour trouver un compromis entre l’opposition et le gouvernement pour que toutes les parties participent à ce comité d’organisation pour la bonne marche du dialogue » a souligné Mankeur Ndiaye, patron de la Minusca.
Signé le 30 juin dernier, le décret portant création du comité d’organisation du dialogue républicain est composé de vingt-quatre (24) membres. Une place est réservée pour l’opposition démocratique, alors que le pouvoir public en dispose sept. Depuis que la composition du comité est rendue publique, l’opposition démocratique et une partie de la société civile réclament la révision dudit décret en vue d’un équilibre dans la répartition du quota.
Paméla Dounian-Doté.
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