BANGUI, le 12 Décembre 2021 (RJDH) — La révision du Code Électoral a été l’une des recommandations formulées lors de la rencontre d’évaluation des échéances de 2020-2021 en République Centrafricaine. Des propositions de loi y relative seront soumises au gouvernement et à l’Assemblée Nationale pour examen et adoption avant sa promulgation.
La tenue des élections groupées présidentielles et législatives est entachée d’irrégularités. Certaines raisons sont liées notamment à l’insécurité, les retards des heures d’ouverture des bureaux de vote, certains électeurs n’ont pas retrouvé leur carte d’électeur.
Cette situation a permis à l’Autorité Nationale des Elections (ANE) d’organiser un atelier, afin d’évaluer toutes ces échéances dans le but de corriger les erreurs enregistrées pour mieux préparer les élections régionales de 2022 et 2023.
Certains électeurs, dont des personnes à mobilité réduite ont été marginalisés pendant cette période.
« Il est important de travailler avec les recommandations issues de cette rencontre afin de corriger les erreurs du passé. L’objectif est de parvenir à l’organisation des élections inclusives, transparentes et démocratique », a encouragé le député de Bayanga, David-Bernadette Gomina-Pompali.
L’Autorité Nationale des Elections (ANE) présidée par Barthélémy Mathias Morouba, est revenu sur l’importance d’organiser un atelier d’évaluation des élections présidentielle et législatives de 2020 à 2021, « avec l’appui multiforme technique et financier des partenaires, dont l’Union Européenne nous allons organiser des élections locales de 2022-2023, selon les textes de loi », a lancé le président de l’ANE.
Cette rencontre relative à l’évaluation des échéances de 2020-2021 a eu lieu du 07 au 09 décembre à Bangui. L’objectif de cette assise avec les présidents des différents démembrements de l’ANE de Bangui et de l’intérieur du pays, est de préparer les élections locales de 2022-2023.
Auguste Bati-Kalamet
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