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Centrafrique : La société civile pointe du doigt la nonchalance des garants vis-à-vis des groupes armés

Centrafrique : La société civile pointe du doigt la nonchalance des garants vis-à-vis des groupes armés

Centrafrique : La société civile pointe du doigt la nonchalance des garants vis-à-vis des groupes armés

BANGUI, le 07 Février 2010 (RJDH)—-L’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme le GTSC et la plateforme de la société civile des femmes leaders, ont dressé un bilan mitigé quant à la mise en œuvre de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en Centrafrique. Pour ces organisations, les garants et les facilitateurs sont nonchalants quant au régime de sanctions qui devrait s’appliquer à tout parjure.

Le non-respect des dispositions de cet accord, selon les organisations de la société civile, se résultent par des attaques contre la population civile, la détérioration de la sécurité à l’intérieur du pays, des situations orchestrées par les groupes armés, principaux signataires de l’APPR.

L’Observatoire Centrafricain des droits de l’Homme (OCDH), de Maître Barthélémy Mathias Morouba, a relevé d’abord que l’inaction des garants dans la mise en œuvre des mesures de sanctions, « la nature des sanctions prévues par les organisations onusiennes demeure non signifiée et non appliquée, du fait que les groupes armés continuent de violer les textes sans être inquiétés », a laissé entendre le président de l’OCDH.

 « L’accord n’a pas du tout ramené la paix dans le pays. Nous pensons que c’est un mauvais accord, car les groupes armés continuent de massacrer le peuple centrafricain », a critiqué Gervais Lakosso, Coordonnateur du Groupe de Travail de la société civile en Centrafrique.

Pour la bonne marche des activités de mise en œuvre de l’accord, la Planète femme, une organisation nationale exige l’implication de toutes les couches sociales dans ce processus de paix, « le bilan de l’accord est mitigé, parce que le pays ne se limite pas seulement à Bangui. Cet accord n’a pas apporté beaucoup de solutions bien que certains leaders des groupes armés ont été nommés dans le gouvernement. Il est important aujourd’hui que tout le monde soit impliqué dans la mise en œuvre de l’accord », souhaite Chantal Solange Touabena.

Auguste Bati-Kalamet

RJDH