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Centrafrique : La ville de Moyenne-Sido au nord du pays reprise par les FACA et les forces bilatérales

MOYENNE-SIDO, le 21 avril 2021(RJDH)—-Les forces armées centrafricaines et leurs alliés sont finalement arrivés tôt ce matin du mercredi 21 avril 2021 sans combat dans la sous-préfecture de Moyenne Sido, localité située à 62 kilomètres de Kabo dans l’Ouham. Plusieurs sources locales contactées par le RJDH ont confirmé cette information.

Les forces loyalistes et leurs alliés poursuivent toujours leurs offensives sur le terrain en vue de la reconquête de certaines localités entre temps occupées par des combattants rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Ce mercredi 21 avril 2021, ils ont fait leur entrée triomphale à Moyenne Sido au nord de la Centrafrique, ville frontalière avec le Tchad voisin.

Selon les informations RJDH, avant leur entrée dans la ville de Moyenne Sido, des affrontements ont éclaté au village Petit Sido à 26KM de Kabo où le bilan a fait une quarantaine de morts du côté CPC, ont confié des sources sécuritaires, et des motos ont été récupérées par les FACA ainsi que des matériels militaires.

Certaines populations ont bien avant quitté la ville pour se réfugier vers le Tchad voisin mais à leur entrée, il y avait eu des détonations d’armes lourdes et légères, ce qui a fait que le reste de la population est tombée dans la psychose et terrée chez-elle. « Certains éléments de la CPC seraient arrêtés par des FACA, dont le nombre exact n’est pas encore communiqué. Les FACA et leurs alliés passent porte à porte pour pouvoir fouiller les assaillants », a précisé une source locale

Les autorités politico-administratives, de Moyenne Sido appellent la Croix-Rouge locale de la ville de Kabo de procéder à l’évacuation des corps sans vie qui sont encore visible dans la ville.

Après la reprise du contrôle de Kabo la semaine dernière et de Bria le 18 avril, c’est finalement le tour ce mercredi 21 avril 2021, de Moyenne Sido, une localité importante des rebelles de la coalition pour le changement dans cette partie du pays.

Jocelyne Nadège Kokada.

RJDH

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