Centrafrique : L’Amnesty international dresse un tableau sombre de violation des droits de l’Homme et en lien avec le conflit post-électoral

HomeActualitésDroit de l’homme

Centrafrique : L’Amnesty international dresse un tableau sombre de violation des droits de l’Homme et en lien avec le conflit post-électoral

BANGUI 29 Avril 2021 (RJDH) — Dans son rapport sur la République Centrafricaine du 25 Février 2021, l’Amnesty international précise que plusieurs civils ont été tués et autres blessés en cette période de couvre-feu à Bambari à l’est du pays. Ces exactions selon le rapport « sont commises par des éléments de forces de défense et de sécurité ainsi que les groupes armés ».

Chaque jour, des civils sont victimes de tuerie, d’agression et d’abus sexuel en Centrafrique commis par les éléments des groupes armés ainsi que des forces de sécurité intérieur, précise cette organisation. C’est ainsi qu’une enquête est lancée pour identifier et documenter ces actes. Face à ces actes commis, l’Amnesty international, appelle les autorités Centrafricaines à plus de responsabilité.

« Nous appelons les autorités à protéger les civiles et diligenter des enquêtes judiciaires indépendantes sur les abus et les violations des droits humains perpétrés par des membres des groupes armés et des forces de sécurité », peut-on lire dans ce document dont le RJDH a eu copie.

La division des Droits de l’Hommes de la MINUSCA à Bangui a également enregistré en l’espace d’une semaine 25 cas de violations des droits de l’homme sur les populations civiles ajoute le porte-parole de la MINUSCA. C’est qui prouve que dans la capitale même à l’intérieure du pays, des personnes sont exposées à toutes sortes de danger.

En plus de ces multiples cas, des vidéos et images sont enregistrées depuis le 16 Février sur le site religieux de Bambari, ces images indiquent les corps de plusieurs personnes qui sont explosées au sol et de grand trou correspondant au résultat de la détonation d’une arme de grand calibre. A indiqué l’équipe d’enquête de l’Amnesty international.

Ces multiples cas de violation des droits humains sont en lien avec les conflits et les élections depuis mi-Décembre 2020. Au moins 240.000 personnes se sont déplacées à l’intérieur du pays du fait des attaques et combats. Et ces personnes sont dans un besoin crucial d’aide humanitaire.

Ketsia KOLISSIO.

RJDH

COMMENTS