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Centrafrique : Le ministère des Eaux et forêts vulgarise l’Accord de Partenariat Volontaire pour la bonne gouvernance forestière

Centrafrique : Le ministère des Eaux et forêts vulgarise l’Accord de Partenariat Volontaire pour la bonne gouvernance forestière

Centrafrique : Le ministère des Eaux et forêts vulgarise l’Accord de Partenariat Volontaire pour la bonne gouvernance forestière

BANGUI, le 24 janvier 2020(RJDH) — Dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de partenariat volontaire signé le 11 Juillet 2012 entre le gouvernement centrafricain et l’Union Européenne, des décideurs politiques et administratifs sont impliqués dans la gestion des ressources forestières et leurs enjeux. Le document a été présenté par le Ministère des Eaux et forêt ce mercredi 22 janvier à Bangui au cours d’une rencontre regroupant des parlementaires, la Haute Autorité de la Bonne Gouvernance, des membres du Conseil économique et social, la société civile, les professionnels des médias, les communautés locales et autochtones.

Il s’agit de leur implication dans la mise en œuvre  de l’APV/FLEGT dont l’objectif principal est de garantir une meilleure gestion des forêts en Centrafrique. Cet accord dit APV, encadre le partenariat avec l’Union Européenne sur l’application des règlementations forestières, et les échanges commerciaux du bois, selon Idriss Amit Ministre des Eaux, forets, chasse et pêche, « cette rencontre parle du processus de l’Accord de Partenariat Volontaire qui promet la traçabilité du bois à l’exploitation. C’est un processus que l’Union Européenne a demandé que le bois centrafricain soit le bois de bonne qualité et de gestion durable. C’est un Accord qui a été signé en 2011 et comme l’Accord n’a pas été bien vulgarisé, c’est pourquoi nous avons choisi ce moment avec les élus de la Nation et les membres du conseil Economique et social sur l’importance du processus de l’Accord de Partenariat Volontaire », a expliqué le membre du gouvernement.

« L’exploitation forestière illégale représente un fléau de taille pour le maintien de marchés rentables et de pratiques d’exploitation durables, dans une économie mondiale qui exige de plus en plus de garanties de système de production durable et légale du bois », poursuit le membre du gouvernement.

L’exploitation illicite des bois a une influence négative sur l’économie du pays d’où l’impérieuse nécessité d’impliquer tous les acteurs qui constituent la chaîne de décision dans le pays et les communautés de base, « nous devons faire de la gestion durable de nos bois une affaire de tous pour permettre une rentabilité à la Centrafrique. C’est un processus qui doit être expliqué normalement à la population forestière que cette situation les concerne effectivement pour leur bien-être », a ajouté le Ministre Idriss Amit.

Les participants ont vivement recommandé la réactivation des dispositions pour les permis d’exploitation, « prendre des dispositions pour réactiver au plus vite les permis d’exploitation et d’aménagement pour encourager la transformation du bois à hauteur du taux prévu par la loi (70 %) et poursuivre la mobilisation de la convention de financement prévue pour le déploiement du système de vérification de la légalité (SVL) pour le meilleur suivi de nos bois », ont recommandé les participants dans leur communiqué final de la circonstance.

Ces derniers ont constaté un retard pris dans le décaissement de la convention de financement signée en 2012 avec l’Union européenne à hauteur de 6,7 millions d’euro pour le déploiement du système de vérification de légalité (SVL). Ils sollicitent l’appui du bureau de l’Assemblée nationale afin d’avoir des échanges avec l’Union européenne, pour son appui financier.

Paméla Dounian-Doté

RJDH