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Centrafrique : le Mouvement Catherine Samba Panza, inquiet quant au nouveau code électoral

Centrafrique : le Mouvement Catherine Samba Panza, inquiet quant au nouveau code électoral

Centrafrique : le Mouvement Catherine Samba Panza, inquiet quant au nouveau code électoral

BANGUI, 28 Septembre 2020(RJDH) —Le Mouvement Catherine Samba Panza a lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 25 septembre exprimé son inquiétude quant au nouveau code électoral adopté le 23 septembre accordant un prolongement technique à l’ANE pour terminer l’enrôlement des électeurs. 

Le délai des échéances électorales doit être respecté afin de permettre aux peuples centrafricains de choisir le futur dirigeant, dans la paix et la sécurité, a fait valoir le Pr. Clément Guiyama Massogo, « la modification du code électoral permet à l’ANE de terminer les opérations d’enrôlement et finaliser la liste définitive des électeurs et cela va permettre maintenant au chef de l’Etat de convoquer le corps électoral. Si tout cela avec cette prolongation peut se faire alors tant mieux pour que le 27 décembre tous les centrafricains puissent aller voter dans la sérénité. »

Pour Clément Guiyama Massogo, en plus de cette prolongation technique, il se pose aussi le problème de la sécurité encore non résolue car dans certaines villes de province les enrôlements n’ont pas encore démarré alors que nous sommes désormais à trois mois du premier tour des élections, selon le calendrier établi par l’autorité nationale des élections (ANE).

« Nous croyons savoir que l’ANE a toujours des problèmes de financement et de sécurité qui se posent. Si l’ANE peut surmonter toutes ces épreuves pour que les délais constitutionnels puissent être respecté tant mieux, sinon comme la classe politique le demande, nous irons réellement à une concertation pour que nous puissions trouver la meilleure formule de ressortir le pays de cette situation. »

Si l’on doit aller aux élections, il faut que tous les candidats aient ce qu’on appelle l’égalité des chances, à en croire le camp Samba Panza. « Le gros problème aujourd’hui est celui de la possibilité que tous les acteurs doivent avoir de se déplacer librement sur toute l’étendue du territoire pour pouvoir battre campagne. C’est cela le problème réel qui se pose, à savoir celui de la sécurisation du processus électoral.»

 

Paméla Dounian-Doté

 

RJDH