Centrafrique : Le taux de paludisme en hausse selon le directeur du complexe pédiatrique Pr J.C Ngodji

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Centrafrique : Le taux de paludisme en hausse selon le directeur du complexe pédiatrique Pr J.C Ngodji

BANGUI, le 1er Juillet 2021 (RJDH) — En Centrafrique, le taux de paludisme est plus élevé chez les enfants de moins de cinq ans. Le complexe pédiatrique aujourd’hui enregistre de plus en plus des cas dont les causes sont souvent liées aux piques de moustiques et au problème de pris en charge.

Le paludisme qui est une maladie causée par les piqures de moustiques, reste la principale cause de mortalité des enfants malgré les efforts déployés au niveau national qu’international pour lutter efficacement contre ce fléau. Cette maladie est très dangereuse chez les enfants et peut causer des graves préjudices pour leur vie explique le directeur de l’hôpital pédiatrique Pr, Jean Chrysostome Ngodji.

« C’est une maladie saisonnière, avec le retour de la pluie, forcément le palu est à un taux plus élevé. La conséquence la plus grave est avant tout le décès que le paludisme entraine, ensuite après le paludisme est une maladie qui peut laisser des séquelles sur le plan neurosensoriel. Y’a des enfants qui peuvent avoir des troubles de comportement, après une forme de paludisme cérébrale, d’autres peuvent aussi perdre certains organes de sens, leur capacité de vue et d’écoute », explique le directeur.

En 2019 l’indice du paludisme dans le monde a baissé de 29% et le nombre de décès est de 60%. Il attire l’attention de la population sur certains comportements pour faire face à ce fléau, « le paludisme vient des larves de moustique qui après vont se développer mais ces moustiques se développent où ? Dans un environnement insalubre. Voilà les stagnations d’eaux, les caniveaux quand vous voyez même les curages des caniveaux, ça ne se fait pas. Mais le gouvernement fait des efforts pour créer des canalisations un peu partout mais c’est cette même population qui va déverser des ordures, après créer des bouchant, le canal va être à ce moment-là obstruer, et cette obstruction derrière y’a la stagnation d’eaux, vous voyez déjà. »

Le paludisme est la première cause de mortalité frappant les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Les deux tiers des consultations pédiatriques des enfants sont liées au paludisme. En 2019 le nombre de cas de paludisme en Afrique est de 229.000 le nombre de décès du paludisme est de 409.000. Dans la politique nationale du gouvernement, en matière de santé est intégrée dans le pilier 2 du Plan National de la Consolidation de la Paix et la réconciliation(RCPCA) net pris en compte dans l’Objectif de développement durable (ODD 3 agenda 2030 des Nations-Unies.

Annela NIAMOLO.

RJDH

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