BANGUI, le 22 Juillet 2021(RJDH) –Quelques jours après la publication du décret portant organisation du comité du dialogue, les opposants ont réagi pour dénoncer démarches qui selon eux, ne sont pas de nature à conduire à bon port ce dialogue. La présidence se voit dans l’obligation de modifier la décision et d’augmenter l’effectif des membres à 29 au lieu de 24.
Parmi les membres du comité d’organisation du dialogue figurent les membres de l’opposition démocratique et d’autres partis politiques qui ont vivement critiqué les démarches du président de la République. Ce qui donne un effectif de 29 membres dont 7 du pouvoir public, 4 des partis politiques et la société civile au nombre de 7 membres.
Ce choix a été fait sur la base de leur expertise, selon le décret présidentiel. Certains membres dudit comité sont issus notamment des centrales syndicales, de la communauté internationale, des organisations de la jeunesse et de la plateforme des confessions religieuses de Centrafrique.
Les membres nommés vont procéder à l’élaboration et adoption du règlement intérieur du comité selon l’article 7 du présent décret, et de rendre compte au chef de l’Etat, de l’évolution des travaux ensuite de définir les calendriers et le programme du dialogue.
Ce quota attribué aux partis politiques et de l’opposition démocratique, est apprécié par la Coalition de l’Opposition Démocratique (COD 2020),
« nous avons dénoncé la procédure unilatérale. Le gouvernement a accepté et la plupart de nos observations ont été prises e compte », a salué Mahamat Kamoun président en exercice de la Coalition de l’Opposition Démocratique COD 2020.
Pour la réussite de ce dialogue, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain, pense pour sa part qu’il faudrait que le comité sois inclusif, « et nous estimons que 4 membres par organisations ou de représentant de l’opposition est raisonnable», souligne Kenny Yamba porte-parole du parti du MLPC.
Le 30 juin dernier, le président Touadera a signé un décret portant création et organisation du comité chargé de piloter le dialogue républicain dans le pays. Plusieurs réactions ont été enregistrées pour exiger du président de la République, la révision du comité.
Paméla Dounian-Doté
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