Centrafrique : les habitants  de quartier Boulata expriment leur ras-le-bol, puisque, affirment-ils, vivre dans l’insécurité sanitaire, âpres l’exhumation des corps de l’église frère dudit quartier

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Centrafrique : les habitants  de quartier Boulata expriment leur ras-le-bol, puisque, affirment-ils, vivre dans l’insécurité sanitaire, âpres l’exhumation des corps de l’église frère dudit quartier

Bangui, le 08 Novembre 2024(RJDH) ---Plainte des habitants de quartier Boulata dans le 3ème arrondissement de Bangui. Ces derniers affirment vivre da

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Bangui, le 08 Novembre 2024(RJDH) —Plainte des habitants de quartier Boulata dans le 3ème arrondissement de Bangui. Ces derniers affirment vivre dans l’insécurité sanitaire, après l’exhumation des corps par le ministère de l’action humanitaire et ses partenaires, des corps enterré pendant la crise qui a secoué le pays. Ils appellent les autorités sanitaires au secours.

Il est 6 h à notre montre, nous sommes devant l’église frère de Boulata, ladite église qui a été détruite pendant ces évènements qui ont secoué le pays. 

A première vue, ce sont des hautes herbes qui envahissent la cours ; des tombes vides issues de ces exhumations sont à ciel découvert et remplis d’eau stagnante qui dégage des mauvaises odeurs  dangereuses pour la santé de la population environnante.

Les femmes, les enfants et les personnes âgées les plus exposés s’inquiètent, surtout après les pluies diluviennes de ces derniers mois ayant entraîné l’eau issue de ces sépultures dans le quartier : source et risque de maladie ou épidémie ; a expliqué Louise Selefio une habitante de Boulata.

« Nous leur demandons de revenir  boucher ces trous vide qu’ils ont laissé derrière eux après l’exhumation ; parce qu’on souffre beaucoup de cette situation dans le secteur. Quand il pleut, la pluie entraine l’eau issue de ces tombes vides jusqu’à nous, parfois dans nos jardins et pour nos enfants qui s’y amusent n’en parlant pas.

 Nous n’avons personne pour nous soulager dans cette souffrance, c’est pourquoi  nous demandons au gouvernement de faire quelques  choses en faveur de la population de ce secteur. »

Samira habite juste à 100 m de cette église ; elle lance un cri de détresse à l’endroit    du gouvernement et ses partenaires qui avaient procédé à cette exhumation de penser à la santé de cette population innocente, de revenir terminer ce qu’ils ont commencé, car nous amorçons d’ici là , la saison sèche, avec des risques de beaucoup de maladies.

« Nous vous remercions madame, de vous être déplacer jusqu’ici. Et donc nous exprimons une fois de plus notre mécontentement suite à ce travail effectué, sans pouvoir remettre les choses à leur place.

 Cela a eu des conséquences sur notre santé. Moi qui vous parle là, j’ai été hospitalisé, mes enfants tombent toujours malade, c’est vraiment déplorable pour nous qui habitent près de ces cimetières. Le gouvernement doit prendre cela très au sérieux et nous soulager, car nous sommes dépassés. »

Le chef du quartier Boulata Alexandre WABOUE n’est pas resté insensible face à cette situation qui selon lui, n’honore pas ces responsables ; car cela  peut provoquer à l’avenir des conséquences néfastes sur la population dudit secteur.

C’était en Septembre dernier que la ministre de l’action humanitaire et ses partenaires ont procédé à l’exhumation des corps qui sont enterrés dans des fosses communes  il y’a aujourd’hui 10 ans, pendant la crise militaro politique qui a secoué le pays.

La population demande à ce que le gouvernement fasse de son mieux pour remédier à ce problème, car la santé est primordiale et lui seul doit être le premier garant de la santé de la population.

Léa Theresia Manivela

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