BANGUI, 21 Février 2021 (RJDH) — Les prix des produits vivriers et de première nécessité à Bangui et dans certaines villes du pays, continuent de grimper à cause de la situation sécuritaire. Selon les statistiques de l’ICASEES, (l’Institut Centrafricain des Statistiques des Etudes Economiques et Sociales), les pourcentages ont passé de 11 à 397% sur les marchés. Ces données ont été rendues publiques le 18 février 2021 à Bangui.
Les enquêtes menées par l’ICASEES du 8 au 13 février, présentent toujours les prix des produits importés en hausse. A Bangui, Bimbo, Begoua et dans certaines villes du pays, notamment Bangassou dans le Mbomou au Sud-Est de la République Centrafricaine, les prix continuent de galoper sur les marchés, soit 386% de ces produits.
La rareté des produits vivriers et de première nécessité sur les marchés en Centrafrique, a des impacts immédiats sur le panier ménager, « le kilogramme de l’oignon passe de 2500 FCFA à 11.110 FCFA, soit 397% à Bangassou, localité située au sud-Est du pays. Certaines poissonneries ont dû suspendre leurs activités suite aux difficultés d’approvisionnement des stocks », a déploré le chef de service des prix à l’ICAEES.
Le blocage du corridor Cameroun-Bangui par les éléments de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) pendant deux mois, a également impacté sur la disponibilité des matériaux de construction, dont le ciment et le fer à béton.
L’augmentation des prix sur les marchés varie d’une région à une autre, la viande de bœuf passe de 20 à 35% le kilogramme selon les résultats des enquêtes menées par l’ICAEES.
Auguste Bati-Kalamet
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