BANGUI, le 30 Décembre 2021 (RJDH) — Des éleveurs armés font paitre leurs bétails dans les champs des agriculteurs au Nord du pays. Cette situation a engendré la rareté des produits agricoles dans les communes des Sous-Préfectures de Ngaoundaye et de Bocaranga, suite à des étendues des champs et les récoltes dévastées par les bétails. Une inquiétude exprimée ce jeudi 30 décembre par les autorités des régions affectées par l’insécurité.
Les régions touchées par la présence régulière des peulhs armés, sont entre autres, la Sous-Préfecture de Ngaoundaye, de Bocaranga, de Bozoum. Plusieurs agriculteurs ont été victimes d’agressions physiques perpétrées par les éleveurs armés.
Cette situation d’insécurité a impacté sur les récoltes des produits vivriers qui pourrissent au profit des bétails, « des étendues de champs ont été dévastées et du coup, nous constatons déjà la rareté des vivres sur les marchés », a témoigné une autorité sous-préfectorale de Ngaoundaye.
Un agriculteur a expliqué que les greniers sont partis en fumé ainsi que les réserves des semences. « Nous sommes inquiets des éventuelles crises alimentaires dans les régions du nord affectées par la présence des peulhs armés », ajoute un responsable du groupement agricole à Bocaranga.
Les autorités des régions du Nord touchées par le problème de destruction des champs par les bœufs ont unanimement recommandé au gouvernement de renforcer le système sécuritaire. « Doubler l’effectif des Forces Armées Centrafricaines (FACA) au nord ».
Ils ont ensuite demandé aux partenaires techniques et financiers « d’appuyer les populations en produits vivriers et des consommables en vue de protéger les semences », ont – ils suggéré.
Auguste Bati-Kalamet.
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