Centrafrique : « l’ONG Seni Na Maïngo Ni » s’investit pour une zéro discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA

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Centrafrique : « l’ONG Seni Na Maïngo Ni » s’investit pour une zéro discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA

BANGUI, le 15 Mars 2022 (RJDH)—«Zéro Discrimination Day», c’est autour de cette thématique que, l’organisation nationale « SENI NA MAÎNGO NI » a organisé une causerie débat avec les femmes, jeunes filles vivant avec le VIH et les femmes vulnérables dans le 7ème Arrondissement le samedi 12 Mars 2022.

Les réseaux regroupant la RCA, le Gabon et le Cameroun mènent un plaidoyer pour une discrimination zéro à l’égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA en Centrafrique. Du 1er au 08 Mars dernier, une causerie débat a été organisée par le réseau pour la Centrafrique sur la journée de non-discrimination.

Cette activité est portée par l’ONG Nationale « SENI NA MAÎNGO NI » en partenariat avec les réseaux africains de lutte contre la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Le Pr Saint Claver a présenté les conséquences de la stigmatisation sur les personnes vivant avec le VIH/SIDA et les personnes vulnérables.
« C’est un fait qui existe bien en République Centrafricaine. Une étude a été réalisée en 2015 et qui a montré que beaucoup des personnes vulnérables sont victimes de discrimination. ce qui les empêche à se présenter dans les centres de dépistage ou dans le système éducatif », a expliqué Pr Saint Claver Henri Djemer.

 « Toute personne victime d’une stigmatisation a le droit de poursuivre les auteurs » a poursuivi maitre Thierry Ruper Ngoalessio, qui l’a expliqué aux participants dans son exposé, Des dispositions pénales sont prévues afin de poursuivre les auteurs soupçonnés de stigmatisation et de répondre de leurs actes devant la justice. 

La loi numéro 06 030 fixant les droits et obligations des personnes vivant avec le VIH/SIDA en République Centrafricaine en son article 17, stipule que: « toute stigmatisation à l’égard d’une personne séropositive est interdite. »
Vivien Capistran Nvalé.

RJDH

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