Centrafrique : l’ONG Tearfund soutient l’autonomisation des femmes de Bangui, Ombella-M’poko et Lobaye

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Centrafrique : l’ONG Tearfund soutient l’autonomisation des femmes de Bangui, Ombella-M’poko et Lobaye

BANGUI, 16 Novembre 2020 (RJDH) —Le projet de renforcement de l’autonomisation économique et de la sécurisation des moyens de subsistances phase 3, a été lancé par l’ONG Internationale Tearfund, le vendredi 13 novembre dans la commune de Bimbo. Six (6) fédérations de Bangui, Ombella-M’poko et Lobaye sont les bénéficiaires de cet appui.

Le projet en sigle « UKAM » vise non seulement à renforcer les revenus des ménages, mais aussi la sécurité, des moyens de subsistances des femmes dans la capitale, l’Ombella-M’poko et Lobaye reparties en six fédération. Dans le cadre de ce projet, 6000 femmes identifiées dans ces zones ont amélioré leurs capacités notamment dans le domaine d’alphabétisation.

Gilbert Kenei, Directeur-pays de l’ONG Tearfund, a indiqué que ce projet a pour objectif, d’améliorer les capacités et les compétences des femmes en matière de lecture, d’écriture et de calcul, « la formation professionnelle des femmes a permis une nette amélioration n alphabétisation, l’accès aux capitaux financiers à travers la mise en place des associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC). Et le projet œuvre pour la réduction des violences basées sur le genre dans les communautés. Donc à ce juste titre, nous estimons qu’elles peuvent mieux faire », a fait savoir le directeur-pays.

Malgré quelques difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ce projet, des avancées ont été enregistrées dans le domaine de la formation et la création des activités génératrices de revenus dans ses différentes fédérations. Aline Gisèle Pana, ministre de la promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant salue ce travail abattu par l’équipe de pilotage et les fédérations bénéficiaires du projet « UKAM », « on note que malgré quelques faiblesses, les progrès significatifs auprès des bénéficiaires dans les zones du projet. En ce qui concerne l’AVEC, l’Alphabétisation, la prise de conscience, la détermination et le dynamisme des femmes dans le domaine d’épargne et de crédit. Cela justifie l’importance du travail accompli par ce projet dans notre pays », encourage-t-elle.

Les femmes demandent que cette initiative soit prolongée pour leur permettre de renforcer les capacités dans ces différents domaines. Christine Amolomalo, présidente du groupement Wali Na Mabé à Gutingola, en saluant cette initiative apportée par l’ONG Tearfund à travers ce projet UKAM, elle en a profité pour demander la poursuite de cette activité, « parce que la période établie ne favorise pas l’apprentissage des femmes. Alors nous demandons à l’ONG Tearfund d’élargir le programme de la formation pour une bonne compréhension des leçons apprises ».

Ce projet intervient après un constat fait par l’ONG selon lequel, plusieurs femmes n’ont pas la capacité de développer leur projet.  C’est dans cette perspective que l’initiative a été portée par Tearfund pour aider ces dernières à se lancer dans les micro-projets pour leur émancipation.

Ketsia/KOLISSIO.

RJDH

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