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Centrafrique : l’ONU salue les « progrès importants » dans les réformes politiques en Centrafrique

Centrafrique : l’ONU salue les « progrès importants » dans les réformes politiques en Centrafrique

Centrafrique : l’ONU salue les « progrès importants » dans les réformes politiques en Centrafrique

BANGUI, 19 juin 2020 (RJDH)—Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies, dans son dernier rapport sur la République Centrafricaine remis cette semaine au Conseil de Sécurité, a assuré que « des progrès importants pour faire avancer les réformes politiques ont été réalisés » par les autorités centrafricaines.

Antonio Guterres explique dans ce rapport que ces réformes politiques, entrepris par Bangui, qui incluent l’adoption de lois, sont « essentielles » pour l’application de l’accord de paix conclu le 6 février 2019 entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés.

« Je suis encouragé par le fait que la population et le Gouvernement de la Centrafrique continuent à faire des progrès pour faire avancer la paix, alors même que le pays affronte la pandémie de Covid-19 », ajoute Antonio Guterres, qui se dit toutefois « profondément préoccupé par les confrontations qui se poursuivent entre groupes armés », avec des implications violentes pour la population, les humanitaires, les forces nationales et les Casques bleus.

Sur la question du DDR, le secrétaire général de l’ONU estime également qu’« aucun progrès n’a été fait depuis novembre 2019, sur le programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration» des membres des groupes armés.

En dépit de note d’optimisme affichée par le Secrétaire Général de l’ONU, la Centrafrique reste en proie aux exactions des groupes armés, dont la plupart sont signataires de l’accord de paix, et qui contrôlent encore près des deux tiers du territoire.

La Centrafrique attend en décembre 2020, la tenue des élections générales dans un contexte où la Cour constitutionnelle a rejeté début juin le projet de modification de la Constitution qui aurait permis au président Faustin-Archange Touadera de rester au pouvoir si une élection en fin d’année est problématique à cause de la pandémie du coronavirus.

RJDH

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