Centrafrique : L’UNFPA et les premières dames d’Afrique de l’ouest et centrale agissent pour éradiquer la fistule obstétricale en Afrique d’ici 2030

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Centrafrique : L’UNFPA et les premières dames d’Afrique de l’ouest et centrale agissent pour éradiquer la fistule obstétricale en Afrique d’ici 2030

BANGUI, le 24 Mars 2021(RJDH). 23 pays de la région de l’Afrique de l’Ouest /centre, ainsi que le siège de l’UNFPA ont participé à une table-ronde virtuelle sur fistule obstétricale. Cette table-ronde a été organisée par l’UNFPA le mardi 23 mars et a vu la participation de certaines premières dames des pays concernés par une campagne d’éradication de la fistule obstétricale d’ici 2030 sur le continent.

L’UNPA en tant que responsable de compagne mondiale pour l’élimination de ce fléau qui est la fistule obstétricale, offre cette stratégie de lutte dans un contexte de la pandémie à Covid19. A travers cette table ronde virtuelle, semi présentielle entre les 23 pays de région de l’Afrique de l’Ouest et centrale ainsi que le siège.

L’objectif est de faire un plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers, sur la stratégie régionale de la lutte contre la maladie. Cette stratégie couvre la période de 2021-2030 et le but vise à éradiquer ce fléau qui touche aujourd’hui plus d’un million des femmes en Afrique de l’Ouest et centrale.

 « La fistule obstétricale compromet beaucoup l’état de santé de notre sœur détruit leurs relations avec familles et la communauté dont le taux de morbidité et mortalité maternelle est plus élevé. Loin d’être indisposé, mon intervention est un témoignage sur mon engagement ainsi que celui de la Fondation Cri du Cœur d’une Mère, que je préside. C’est un combat que nous menons depuis cinq ans dans le cadre de la promotion de santé de la reproduction en générale, la prévention et la prise en charge des fistules obstétricale en particulier », a indiqué Brigitte Touadera, première dame de Centrafrique invitée pour la circonstance.

Elle a par ailleurs fait mention de certains engagements de sa fondation, « cri du Cœur d’une mère » visant à soutenir les actions du Gouvernement, dans la lutte contre ce fléau. « J’ai retenu quatre principaux activités à savoir : à la sortie de l’hôpital de Bangui des porteuses de fistule obstétricale qui étaient opérées et déclarées guéries en 2017. Le renforcement des capacités de certaines d’entre elles en entreprenariat et la possibilité offerte aux femmes dans les 16 préfectures et ville de Bangui d’avoir accès aux soins », a poursuivi, Brigitte Touadera.

Plus de 400 femmes identifiées dans les 16 préfectures à l’intérieur du pays et dans la ville de Bangui ont eu accès aux soins de qualité. La formation et l’appui à l’autonomisation de 2000 autres, stériles victimes de stigmatisation et 700 femmes porteuses de fistules formées et appuyées à travers les Activités Génératrice de Revenu.

La fistule obstétricale est une ouverture normale entre le vagin et le système gynéco-urinaire et /ou rectum. Elle devient une complication pour la victime lorsque durant le processus d’accouchement, la phase dite du travail est longue. Les conséquences de cette maladie chez la femme sont le plus souvent des cas de dépressions, de stérilité, de mortalité, l’isolement social voir une aggravation de la pauvreté dans la famille.

En 2018, la résolution 73 /147 des Nations-Unies sur la fistule obstétricale intensifie des efforts pour éliminer ce fléau. Les dispositions de cette résolution demandent aux Etats membres de l’ONU d’assurer une couverture équitable et un accès rapides aux soins de santé, en particulier aux soins obstétriques et néonatals d’urgence (SONU).

Vivien De Capistran Nvale

RJDH

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