BANGUI, le 14 mai 2021(RJDH) —La pluie diluvienne qui s’était abattue le 5 mai dernier a laissé des dégâts matériels dans certains quartiers de la capitale. Environs vingt maisons ont été détruites et inondées dans des quartiers Yangato et Bandagbi dans le 5ème arrondissement de Bangui. Plusieurs ménages sont sans abris et d’autres dans des familles d’accueil.
Dans les quartiers notamment Yangato et Bandagbi dans le 5ème arrondissement, les autorités locales ont confirmé au moins une soixantaine de personnes, soit environ 15 ménages qui ont été recensés le 5 mai dernier. Ces personnes, confie le secrétaire du chef de quartier Bandagbi Huguet Koudoumangué,
« n’ont pas reçu une assistance. Et d’autres sont dans des familles d’accueil ».
Selon le constat du RJDH, certaines habitations sont complètement détruites et d’autres inondées. Ce qui a poussé certains ménages à trouver refuge dans des familles d’accueil depuis le 05 mai dernier.
Achille Lenga, une des victimes de cette catastrophe naturelle a déploré depuis ces temps, une intervention humanitaire en faveur des sinistrés, « nous n’avons pas reçu une intervention soit une visite du gouvernement. C’est seulement certains compatriotes de bon cœur de notre quartier qui sont venus nous apporter une aide » a-t-il déploré.
Le constat est similaire dans les quartiers Yassara 1, Damara, Bégoua dans la commune de Bégoua sortie Nord de la capitale, où plusieurs maisons ont été également détruites ou inondées.
Marie, âgée de 35 ans et habitante de quartier Damara dans la commune de Bimbo, vit sous une tente avec ses trois enfants depuis plus d’une semaine, « moi et mes enfants nous passons la nuit sous cette tente suite à l’écroulement des murs de notre maison. C’est une compatriote du quartier qui m’a offert une bâche en attendant la réhabilitation de ma maison et les enfants dorment à même le sol à la merci même des moustiques», s’est-elle plainte.
Plusieurs quartiers de la capitale sont confrontés à ce problème récurrent. Le problème d’urbanisation de certains quartiers est l’une des causes alors que dans l’Objectif de Développement Durable(ODD) agenda 2030, l’Etat doit créer des conditions nécessaires en matière d’urbanisation d’ici 2030.
L’objectif 11 est de faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables. L’urbanisation rapide se traduit par un nombre croissant de personnes vivant dans les taudis, ainsi que par des infrastructures et des services inadéquats et surchargés.
Léa Theresia Manivela.
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