BANGUI, 22 Août 2022 (RJDH) — Les avocats de la partie civile ont confirmé au moins 90 enfants orphelins après le décès de leurs parents suite aux crimes graves perpétrés à Koundjili et à Lemouna au Nord-ouest de la République Centrafricaine. Une information présentée, le mardi 16 aout au siège de la Cour Pénale Spéciale (CPS) à Bangui. Les faits qui seraient attribués aux éléments des 3R.
Les avocats de la partie civile composés de Me Olivier Manguéréka et maitre Bagaza, lors de leur déposition ont fait savoir qu’environ 90 enfants des deux localités, dont 35 filles sont devenus des orphelins. « Une fille a arrêté ses études parce que, son père a été tué et n’a personne qui pourrait s’occuper d’elle », disent-t-ils.
En présentant les faits, Maître Olivier Manguéréka, a fait savoir que 13 personnes ont été tuées par balle, 14 victimes ont perdu leur capacité morale, six (06) filles ont été victimes de violence sexuelle, 23 victimes ont subi des préjudices psychologiques.
Les avocats de la partie civile ont demandé une série de réparations établies allant de « 1 Franc symbolique à 40 millions de F CFA pour dommages et intérêts individuel et collectif aux victimes et à chaque victimes identifiée et enregistrée ».
Dans le cadre de l’intérêt collectif, la partie a demandé « la construction des centres de formation professionnelle, afin de favoriser l’insertion socio-économique des parents victimes et la construction d’un centre de santé dans les deux villages avec instruction des soins gratuits aux victimes », ont relevé unanimement ces avocats de la partie civile.
Les dommages et intérêt permettront la réparation des torts physiques, moraux, psychologiques et matériels, causés par les accusés à Koundjili et à Lemouna, en mai 2019.
Auguste Bati-Kalamet
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