BANGUI, le 27 septembre 2024 (RJDH) —- Des cas de braquages sont enregistrés en l’espace d’un mois dans les secteurs proches du troisième arrondissement de Bangui. Le dernier ayant couté la mort d’un père de foyer remonte au 17 Septembre au quartier Fondo.
Il s’agit d’un père de famille, âgé d’une trentaine d’année, poignardé par des braqueurs qui ont fait incursion à son domicile.
Malgré les efforts fournis par les autorités étatiques pour maintenir la sécurité dans la capitale, il reste encore des foyers d’insécurité dans certains quartiers de Bangui. Le dernier cas remonte en la date du Mercredi 17 septembre 2024, où un jeune homme âgé d’une trentaine d’année a été poignardé par des braqueurs à son domicile.
D’après les témoignages recueilli auprès des proches de la victime, les assaillons ont fait irruption chez la victime à 4heure du matin et l’ont poignardé à mort. « Ces voleurs ont infiltré et vidé sa maison ; c’est au moment où il voulait se rendre compte qu’il a été poignardé, c’est grâce à l’intervention des voisins et des proches que les assaillons ont pris fuite ». A confié Mahmoud Achim est le frère du défunt.
Malgré la présence des forces de défense non loin du quartier visité, cela n’a pas empêché la montée de la criminalité ces derniers temps, « Nous pensons que les éléments des forces de défense déployés ici sont là pour nous protéger, mais au contraire on ne voit pas leur protection », a relevé Mahmoud Achim
Pour sa part, Mahamat Salle Kalil, Imam de la mosquée de quartier Fondo déplore l’inaction des éléments de la police nationale, qui n’ont pas pu voler au secours de la population en danger.
Toutes fois, le frère de la victime appel le gouvernement à prendre sa responsabilité pour éviter que le pire se produise à l’avenir.
Pendant que le gouvernement fait de son mieux pour augmenter l’effectif des éléments de forces de défense et de sécurité et les déployer sur le terrain, pour réduire les cas de braquage dans la ville de Bangui ;cependant , il reste encore des foyers d’insécurité ou sévissent des cas de braquage , nous pouvons citer le quartier fondo, à proximité de l’Aéroport , le 8ém etc. Ou la population vit la peur au ventre à cause de l’insécurité. Une situation qui devrait interpeller les autorités militaires.
Vivien de Capistran Nvalé
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