BANGUI, le 16 Décembre 2024 (RJDH) --- Eric Guissimandji, ancien élément des Forces Armées Centrafricaines (FACA), est condamné à 20 ans des travaux
BANGUI, le 16 Décembre 2024 (RJDH) — Eric Guissimandji, ancien élément des Forces Armées Centrafricaines (FACA), est condamné à 20 ans des travaux forcés ce vendredi 06 décembre par la Cour criminelle à Bangui. Il est poursuivi pour avoir commis le crime de vol à main armée et assassinat.
Les faits remontent en avril 2021 au quartier Boing dans la commune de Bimbo3, où un groupe de personnes dirigées par Eric Guissimandji a tiré à balle réelle et à bout portant sur deux personnes dont l’objectif est de récupérer une motocyclette et la mort s’en est suivie.
Le constat révèle qu’une personne a trouvé la mort sur le champ et une autre personne a succombé de ses blessures quelques heures à l’hôpital des MSF au quartier SICA, après l’appui des forces aéroportuaires. C’est dans ce contexte que la Cour criminelle a déclaré Eric Guissimandji coupable de vol à main armée et assassinat, en répression le condamne à 20 ans des travaux forcés », a prononcé le magistrat Laurent Ouabita,
Une équipe des FACA en faction dans les périphéries qui a rendu public les faits lorsqu’ils ont entendu les détonations d’arme, « nous sommes arrivés sur les lieux aux environs de 19 heures. Constatant notre présence, il s’est présenté dans la brousse en criant : caporal Guissimandji Eric avant de disparaitre dans la brousse. Ils ont abattu deux personnes, une personne a trouvé la mort sur le champ et l’autre à l’hôpital des MSF de SICA », déposé un témoin de la faction des FACA en service.
À quelques mètres, « nous avons retrouvé sur une moto dame de couleur bleue, une carte d’identité militaire accrochées au rétroviseur au nom de Guissimandji Eric. Ceci explique bien qu’il pourrait être l’auteur du forfait commis cette nuit », a ajouté le chef des FACA en service.
Après des debats contradictoires la Cour a dit le doit en condamnant Eric Guissimandji à une peine de 20 ans des travaux forcés.
Auguste Bati-Kalamet
COMMENTS