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Centrafrique : Vers l’émergence de partenariats entre le FMI et la Banque mondiale

BANGUI, le 29 Avril 2022 (RJDH) — Le premier ministre lors de  ses échanges avec  les autorités américaines à l’occasion des assemblées annuelles de FMI et de la Banque Mondiale tenues du 14 au 26 à Washington aux États-Unis note des avancées en termes de partenariat avec  les institutions.

Après deux semaines des discussions avec les autorités américaines, des  projets ont été retenus. Ses projets visent  notamment le secteur privé, la digitalisation et l’électrification soit  l’énergie rurale confirme Félix Moloua Chef du Gouvernement après son arrivée à Bangui, « Effectivement, ce séjour nous a permis de faire le point sur le cas de partenariat avec la Banque mondiale en ce qui concerne les projets qui sont dans les portefeuilles financés sur le fonds UDA 19 et les projets qui sont en cours. Alors, c’était l’occasion de discuter avec la Banque mondiale, de nous rapprocher des autorités des États-Unis parce que le poids des administrateurs des États-Unis était important pour contrebalancer et de faire passer ces projets  en conseil d’administration. Les autorités nous ont rassuré que ces projets vont passer la semaine prochaine en conseil d’administration et ces projets seront adoptés », a déclaré le chef du gouvernement.

Les pourparlers sont en cours  en ce qui concerne le rétablissement de  l’appui budgétaire de l’Union Européenne tandis que les États-Unis comptent poursuivre indirectement l’aide budgétaire via la Banque Mondiale.

« Nous avons également abordé la question de l’appui budgétaire mais vu les explications que nous avions apportées et l’assurance dont nous avons fait montre, celles-ci sont disposées à financer la Banque mondiale. Maintenant du côté de l’Union Européenne, nous poursuivrons les échanges » a-t-il précisé. 

La relation Centrafricano-Russe dans le cadre de renforcement du système sécuritaire, fut l’un des déclics de la mise en mal de rapports diplomatiques notamment avec l’Union Européenne.

Toutefois, cela dénote que la République Centrafricaine ne peut se passer de l’aide financière de tous ces partenaires dans un contexte de difficulté planétaire pour les pays en voie de développement. D’où l’importance de renforcer le plaidoyer tant au niveau de l’Union Européenne que des États-Unis.

Ketsia Kolissio

RJDH

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