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Centrafrique : Abass Sidiki, leader des 3R, reprend le maquis

Centrafrique : Abass Sidiki, leader des 3R, reprend le maquis

Centrafrique : Abass Sidiki leader des 3R, reprend le maquis

BOUAR, 18 mai 2020 (RJDH) —Abass Sidiki, leader des 3R a repris la voie de la rébellion le mercredi 13 mai 2020.Selon des sources sécuritaires, l’homme serait en fuite avec tous ses éléments qui ont intégré l’USMS (Unité spéciale mixte de sécurité).

Selon les informations RJDH, une discordance entre lui et les proches du président Touadera serait à l’origine de cette reprise. Le chef rebelle s’est volatilisé dans la nature le mercredi 13 mai, vers 16 heures, alors qu’il faisait partie du cortège du ministre de la Sécurité publique, le général Henri Wanzet Linguissara, de retour d’une visite à Cantonnier, une ville frontalière avec le Cameroun.

« Après la première cérémonie de sortie des unités spéciales mixtes de sécurités (USMS), le mercredi dernier, Abass Sidiki, président de l’assemblée nationale, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique Henri Wanzet Linguissara, ainsi qu’un officier des forces armées centrafricaines se sont rendus à Beloko pour un travail. Peu à près, ils sont retournés à Baboua, c’est de là que Abass Sidiki a quitté le cortège, pour la direction de Kouli », a confié une source sécuritaire.

D’autres sources sécuritaires ont rapporté au RJDH que lors de la sortie des éléments d’USMS à Bouar le mardi dernier, le chef rebelle aurait sollicité en vain un tête-à-tête avec les autorités de Bangui.

Le jeudi, vers 2 heures du matin, 21 combattants des 3R à bord des sept motos ont fait irruption dans la localité de Koundé, située à 35km de Beloko. « Les deux gendarmes qui étaient en faction les ont aperçus et ont pris fuite. Ils sont venus en appui aux militaires abandonnés par les forces de sécurité intérieure. Ils ont poursuivi leur excursion jusqu’à la commune de Bessan, là ils ont réussi à désarmer cinq gendarmes et un élément des FACA », ajoute une autre source locale.

L’homme a été signalé à l’heure actuelle entre De Gaulle et Koui où sa présence aurait paniqué les habitants de ces bourgades dans l’Ouest du pays dans la Nana-Mambéré. Sur la question, le gouvernement adopte la ligne du silence car cela sonne comme une gifle pour les autorités centrafricaines qui misaient sur la bonne volonté des chefs rebelles signataires de l’accord de paix du 6 février.

RJDH

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