HomeActualitésEDUCATION

Centrafrique : Au collège de Ouandago à 48 km de Kaga-Bandoro dans la Nana-Gribizi les cours se tiennent sous les hangars faute de bâtiment approprié

Exif_JPEG_420

OUANDAGO, le 11 janvier 2024(RJDH) —Les toitures du bâtiment du collège de Ouandago, une commune située à 48 km de Kaga-Bandoro dans la Nana-Gribizi ont été enlevées depuis presque 2 ans par de vents violents, laissant les enseignants et leurs élèves tenir les cours sous les hangars. A cette difficulté, Roger Golé, le Directeur du CEG de  Ouandago confirme le manque d’enseignants qualifiés.

A cause de l’état de délabrement avancé du bâtiment, « nous sommes obligés de faire les cours sous les hangars construits avec des bois », a dit le Directeur de l’établissement scolaire.

Avec un seul enseignant qualifié, le collège est obligé de faire appel aux volontaires qui sont rémunérés grâce aux cotisations des élèves,« au début, les choses allaient un peu mieux, parce qu’il y avait des vacataires qui tenaient les cours. Aujourd’hui, ce sont des volontaires qui interviennent grâce aux cotisations des parents dont le montant s’élève à 250 frs chacun par mois, qui permettent de payer ces volontaires », a poursuivi le directeur du CEG de Ouandago  lors d’une mission du CICR dans la commune la semaine dernière.

Le préfet de la Nana-Gribizi Abdoulaye Mahamat reconnait les difficultés que rencontre le collège de Ouandago et plaide pour la réhabilitation de ce bâtiment délabré, « c’est une préoccupation pour nous. Nous avons reçu la visite du ministre de l’Education nationale et nous lui avions remonté toutes les difficultés. Plusieurs partenaires sont prêts à réhabiliter le collège de Ouandago ».

Cette dégradation de la toiture du bâtiment du collège rend les activités scolaires difficiles surtout quand il pleut, a articulé Prince Vianney Lete, élève en classe de 4ème   et les cours sont souvent interrompus.

Exif_JPEG_420

Le collège a été créé depuis 2013, et compte à ce jour plus de trois cent élèves répartis entre les classes de sixième, cinquième, 4ème et la classe de 3ème.

Judicaël Yongo.

RJDH

COMMENTS