Centrafrique : Des cas de braquages se multiplient ces derniers temps dans la capitale et ses environs

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Centrafrique : Des cas de braquages se multiplient ces derniers temps dans la capitale et ses environs

BANGUI, 28 Juin 2021 (RJDH) —Bangui et ses environs enregistrent de plus en plus, des cas de braquage à main armée ces derniers temps. Ces cas se produisent aux heures du couvre-feu instaurées par le gouvernement.

Ces faits sont souvent attribués aux hommes en uniforme qui seraient d’anciens militaires ou encore en fonction soit radiés de l’armée.  Dans la nuit du 27 au 28 juin au quartier Yapele dans le 2e arrondissement de Bangui, un jeune d’une vingtaine d’année a reçu une balle dans sa jambe droite après une résistance devant les malfrats non identifiés. Il a été transféré à l’hôpital pour des soins médicaux.

« L’insécurité à travers les multiples cas de braquage sont devenus monnaie courante. Dans la nuit du 27 au 28 juin, des hommes armés sont venus forcer le portail de notre maison et ils ont commencé à nous tirer des balles réelles jusqu’à ce que mon petit frère a reçu une balle au niveau de la jambe.  Qu’allons-nous faire ? » S’interroge un membre de la victime.

Les populations de la capitale appellent le gouvernement à renforcer les dispositifs sécuritaires dans la ville et ses environs.

« Que les forces de l’ordre mènent des patrouilles dans chaque arrondissement surtout la nuit afin que la population puisse vivre en toute quiétude », ont lancé ces dernières lors d’un micro trottoir réalisé par le RJDH à Bangui.

Les cas de braquage qui, au début du couvre-feu était considéré comme des cas isolés sont désormais généralisés à travers la capitale et dans d’autres villes du pays malgré la présence des forces de l’ordre.

Un autre cas est celui enregistré le 26 juin dernier, au quartier Gobongo dans le 4ème arrondissement de Bangui. Au cours de cette opération, des bandits ont emporté trois motos dans une même maison. Le RJDH a introduit plusieurs demandes auprès de la Compagnie nationale de sécurité et d’autres départements en charge de la sécurité pour leurs réactions face à cette montée d’insécurité, malgré la relance aucune suite favorable jusqu’à ce jour.

Selon les témoignages, « des porteurs de tenues sont aussi des présumés auteurs alors que des patrouilles militaires s’effectuent régulièrement pendant les heures de couvre de feu ».

RJDH.

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