Centrafrique : Des mouvements armés renforcent leurs positions à environs 150 km de la capitale

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Centrafrique : Des mouvements armés renforcent leurs positions à environs 150 km de la capitale

BANGUI, 16 Décembre 2020 (RJDH) --- Les hommes en armes en provenance de Bossangoa et Bozoum ont renforcé leur présence proche de la capitale. De sour

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BANGUI, 16 Décembre 2020 (RJDH) — Les hommes en armes en provenance de Bossangoa et Bozoum ont renforcé leur présence proche de la capitale. De sources bien introduites, parlent de la présence signalée à Yaloke et Bossembele, respectivement à 200 et 160 kilomètres de Bangui. Une situation qui inquiète les habitants et qui crée de mouvement de déplacement.

Selon les sources locales contactées par le RJDH ce mercredi 16 décembre 2020, « il s’agit des éléments identifiés comme des milices anti-Balaka en provenance de Bossangoa et Bozoum qui ont fait leur entrée depuis 48 heures dans la ville de Yaloke. Ils ont occupé la ville de Yaloke ensuite, récupéré les véhicules de la société chinoise de construction de route reliant Bossembele à Bossangoa. Depuis qu’ils se sont installés dans un quartier appelé Cameroun, ces hommes en armes maintiennent leurs positions », confient ces sources avant de parler de la fuite de la population. « La population a peur d’une éventuelle attaque, c’est pourquoi elle était obligée de trouver refuge dans la brousse. A l’heure où je vous parle, la ville est vidée de sa population il n’y a que quelques hommes qui circulent », concluent d’autres sources.

Difficile pour le RJDH, d’avoir des précisions au niveau des sources militaires dans la ville de Bossembele, car il n’y a que des éléments de la police qui sont sur place dans la localité, mais cette source contactée ce matin a précisé que la ville reste toujours vide et calme, et c’est la psychose et les rumeurs qui gagnent de plus en plus la ville.

Le préfet de l’Ouham, lors de la conférence de presse de la Minusca de ce mercredi 16 décembre 2020, dément les informations d’attaques à Bossangoa mais plutôt confirme des cas de braquages de « quelques véhicules des humanitaires par des hommes armés à destination de Batangafo ».

Ketsia Kolissio

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