BIMBO, le 23 Août 2021 (RJDH) —Deux garçons âgés respectivement de 12 à 13 ans ont subi un traitement cruel au village Kpalongo à 14 km de la capitale, axe Mbaïki le 19 août dernier. Une partie des jambes de ces mineurs a été brûlée par le responsable de la cafétéria de la localité où travaillent ces enfants.
Ces mineurs travaillent pendant longtemps à la cafeteria dans le but de gagner leur pain quotidiennement. Le responsable de la cafeteria de retour après avoir effectué ses cours, il l’ont accusé d’avoir volé une somme de 30 000 FCFA. Selon les témoignages, « il a interpellé ces mineurs à son domicile pour les agresser afin qu’ils puissent rembourser l’argent », raconte un jeune qui a requis l’anonymat.
Joint par le RJDH, le chef du village Kpalongo 3 a confirmé les faits que les enfants travaillent dans cette cafeteria, « ils ont été agressés, violentés, et leurs pommes des pieds ont été brûlées. Le présumé responsable de cet incident est arrêté par la Brigade de la gendarmerie lors des actes. Les enfants sont admis au centre de santé pour des soins », a relaté le chef de village de Kpalongo3, Patrick Tenguezé.
L’article 3 alinéa 2 de la Constitution stipule que : « nul ne peut être soumis à la torture, ni au viol, ni à des sévices ou traitement cruels, inhumains, dégradants ou humiliants ». Malgré ces dispositions, des enfants continuent de subir des actes de violences dans le pays.
En 2020, une loi portant protection de l’enfant a été votée et promulguée par le gouvernement centrafricain. Cette loi vise à garantir la santé, l’éducation et l’assistance aux enfants dans le pays.
Auguste Bati-Kalamet
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