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Centrafrique : Difficile accès à l’eau potable pour les sinistrés de l’Ile de Mbongossoa sur le site de SOCADA

Centrafrique : Difficile accès à l’eau potable pour  les sinistrés de l’Ile de Mbongossoa sur le site de SOCADA

Centrafrique : Difficile accès à l’eau potable pour  les sinistrés de l’Ile de Mbongossoa sur le site de SOCADA

BANGUI, le 15 novembre 2019 (RJDH) — Les sinistrés en provenance de l’Île Mbongossoua installés sur le site de SOCADA dans le 2ème arrondissement, éprouvent des difficultés pour s’approvisionner en eau potable. Environs 2036 personnes vivent sur ce site.

Estimés à près de 2030 personnes vivant sur le site de SOCADA dans le 2e arrondissement de la capitale centrafricaine, l’approvisionnement en eau potable sur le site est l’une des difficultés à laquelle sont exposées les victimes d’inondations relocalisées là.

Selon le constat RJDH sur les lieux, deux latrines ont été construites pour ces milliers de personnes. Certaines manquent d’abris, le décor révèle que la majorité des sinistrés dorment à même le sol, sur des pagnes, et le besoin en eau potable y est énormément ressenti.

Le délégué du site, Emmanuel Gremokoa, s’en plaint. « Nous ne disposons pas d’abris comme les autres, deux latrines ne suffisent pas pour 2036 sinistrés. Nous consommons l’eau du fleuve avec tout le danger que cela représente pour nous. Par manque d’eau potable et constamment nous tombons malade. Plusieurs cas d’irritation cutanée sont enregistrés. Les cas des diarrhées surtout chez les enfants, d’autres présentent un état paludique qui connait un pic et d’autres pathologies que nous ne maitrisons pas », décrit-t-il.

Ces conditions déplorables sont liées à l’utilisation de l’eau du fleuve Oubangui par les sinistrés. C’est dans ce contexte que les sinistrés réclament l’amélioration de leurs conditions.

Les forces égyptiennes de la MINUSCA tentent apporter assistance en fournissant aux sinistrés de l’eau potable mais elle est insuffisante au regard de la taille des ménages, « Nous saluons le geste des militaires égyptiens mais c’est insuffisant », s’est plaint un homme présent aussi sur le site.

Guy Nzagué, conseiller du quartier Mbongossoua, souligne, que les besoins des latrines se font sentir. Deux latrines pour 2036 personnes ne répondent pas, nous craignons des éventuelles contaminations sur le site de SOCADA. « Nous avons fui la catastrophe pour faire face à des difficultés d’ordre sanitaire, c’est inadmissible », martèle-t-il.   

Deux postes de secours dont celui de la Croix Rouge centrafricaine et de la région sanitaire n°7 ont été installés pour des cas d’urgence et des évacuations sanitaires.

RJDH