BANGUI, 20 janvier 2024 (RJDH) — La maison carcérale de Ngaragba est surpeuplée. Environ 2000 détenus sont enregistrés dans cette prison de la capitale, une situation qui rend difficile la prise en charge globale et équitable de ces personnes privées de leur liberté.
La maison centrale de Ngaragba a été construite pour n’abriter qu’environ 350 détenus à l’époque. A ce jour, cet établissement pénitentiaire regorge plus 2000 détenus. Cette surpopulation carcérale rend difficile l’application des droits alimentaires, sanitaires, vestimentaires, de ces personnes.
La Plateforme des organisations de la Société civile d’Appui au système pénitentiaire lors d’une mission de monitoring à la maison d’arrêt de Ngaragba, a dénoncé des cas des violations des droits des détenus, « nous avons constaté que les détenus sont en surnombre », a fait savoir Chantal Solange Touabéna Vice-coordonnatrice de la Plateforme.
Elle a souligné que ces personnes entrent en prison en bonne santé et avec leurs droits à une l’alimentation décente, mais « la majorité des détenus passent la nuit à même le sol, dans des conditions difficiles et contractent des maladies contagieuses. La qualité et la quantité des rations alimentaires restent à désirer. Certaines ont contracté plusieurs maladies lorsqu’elles sont entrées en prison ».
Les droits des visites des détenus sont bafoués lorsque certains agents pénitentiaires conditionnent les visites au versement d’une somme d’argent qui varie de 250 FCFA à 500 FCFA par parent des détenus.
Selon l’article 7 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la Loi….
Auguste Bati-Kalamet
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