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Centrafrique : Difficile relance des activités agricoles à Obo après les violences armées

Centrafrique : Difficile relance des activités agricoles à Obo après les violences armées

Centrafrique : Difficile relance des activités agricoles à Obo après les violences armées

OBO, le 07 juillet 2020(RJDH)—Les activités agricoles dans la ville d’Obo peinent à être relancer depuis après les combats opposant les FACA et les éléments de l’UPC en mai dernier. Cette difficile condition sécuritaire entraine une augmentation des prix des produits agricoles et de ceux de première nécessité.  

Depuis plusieurs semaines, les prix des produits agricoles et des produits de première nécessité connaissent une forte augmentation sur le marché. Même si certains sont sur le marché, mais ils sont extrêmement plus chers comme le témoigne le président de la jeunesse préfectorale Jean De Dieu Langbatio.

« C’est rare d’avoir le manioc sur le marché. Le manioc actuellement est à 10.000 frs la cuvette voyez-vous. C’est vraiment aberrant et la population ne peut aller au-delà de 15 à 20 kilomètres de la ville pour cultiver les champs et acheter les produits agricoles dans les villages afin de revendre aux habitants d’Obo. Ce qui justifie l’augmentation vertigineuse non seulement du prix de manioc mais aussi des produits de première nécessité », a-t-il déploré.

Face à cette difficulté sur le plan sécuritaire, le préfet du Haut-Mbomou Jude Ngayoko propose des initiatives notamment la culture maraichère et la relance des activités agricoles afin de booster le niveau de ravitaillement en termes de produits, « il faut continuer à cultiver et à travailler pour que les prix des denrées alimentaires soient améliorés. Il y a des initiatives porteuses telles que la culture maraichère, la relance des activités agricoles qui peuvent freiner la hausse des prix sur le marché de la place », lance Jude Ngayoko, le préfet du Haut-Mbomou.

L’écoulement des produits de première nécessité entre temps praticable en moto et véhicule via Bambouti-Obo, est aujourd’hui difficile à cause de l’insécurité et la présence régulière des groupes armés. Pour trouver la cuvette de manioc, il faut 10.000 frs, le sachet de sel qui se vendait à 250 frs le gramme a doublé sur le marché.

Judicaël Yongo.

RJDH