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Centrafrique : la plateforme GDRNE tient à participer à la révision du nouveau code forestier    

BANGUI  le 23 JUIN  (RJDH—La plateforme des organisations de la société civile centrafricaine pour la gestion des ressources naturelles et de l’environnement compte contribuer à la révision du nouveau code forestier. Selon les membres de cette organisation, l’ancien code de 2008 ne répond pas aux normes et des irrégularités ont été enregistrées.

Pour participer au processus de la révision du code forestier centrafricain, la plate-forme GDRNE qui regroupe près d’une centaine d’organisations, a organisé un atelier d’échange et de réflexion dans le cadre de sa participation aux travaux de révision.

Plusieurs acteurs ont décrié ce code forestier et demandent sa relecture en tenant compte du contexte et de la réalité, a avancé le Coordonnateur de GRDNE Guy Julien Ndakouzou,

« C’est un processus qui a été entamé par le gouvernement centrafricain et nous voulons l’accompagner dans ce sens. Dernièrement les termes de référence de ce processus de relecture ont été validés. Et maintenant nous de la société civile, ne pouvons pas attendre le jour de validation pour participer à ce processus. Raison pour laquelle, nous avons organisé en amant cet atelier pour nous permettre d’avoir des idées, afin de contribuer à ces différentes étapes».

Selon lui, beaucoup d’irrégularités ont été enregistrées et décriées par cette plateforme concernant l’ancien code forestier de 2008, « dans le cadre d’attribution des forets communautaires, il y ‘a une inadéquation pour l’obtention d’une forêt communautaire dans ce code forestier. En matière juridique cela ne tient pas car il y’a trop d’amalgame. Les communautés à ce jour, par rapport à ce code forestier de 2008, ne peuvent pas  avoir une forêt communautaire dans le massif foret du Sud-Ouest, y ‘a aussi l’exploitation illégale des forets qui empêche certaines communautés à avoir des terres au sein des zones  du Sud-Ouest car toutes ces zones sont déjà attribuées à l’exploitation industrielle appelée permis d’exploitation et d’aménagement».

La Banque Mondiale a injecté 200 mille dollar américains pour accompagner le processus de révision du Code forestier en RCA.  Le code forestier a été adopté et promulgué en 2008 par les autorités centrafricaines dont l’objectif de garantir l’exploitation et les activités forestières dans le pays.

Sandra Cynthia Belly.

RJDH

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