BANGUI, le 06 janvier 2023 (RJDH) — Les conducteurs de taxis et bus ont exprimé leurs mécontentements, à l’augmentation des prix des produits d’hydrau-carbures sur l’ensemble du territoire national.
La hausse du prix de carburant par les autorités centrafricaines a crée une tension, un jour après la décision prise par le ministre Arthur Bertrand Piri. De cette situation aujourd’hui nait une tension entre les usagers et les conducteurs de taxis et bus, qui ont augmenté les prix sans concertation avec le gouvernement.
Elvis l’un des conducteurs de l’axe centre-ville Bimbo se dit confronté à l’incompréhension des clients, «auparavant nous achetons le litre à 865 frs. Cette augmentation vertigineuse nous a contraint de faire l’inflation sur le prix du transport en commun. Du coup nous nous sommes confrontés à ce souci émanant des usagers qui nous créent des problèmes », a-t-il lâché.
“Nous demandons aux autorités de fixer un prix unique pour éviter des conflits entre nous et les usagers», a lancé sous l’ effet de colère un usager qui après avoir discuté longuement avec un conducteur de taxis qui leur a exigé payer 300 frs alors que le taux fixé depuis plusieurs années est de 175 frs par passager.
Depuis que le pays a connu des crises notamment celle liée à la pandémie de Covid_19, les prix ne sont pas réglementés dans la capitale.
« Nous sommes obligés d’ exprimer notre mécontentement face à cette situation. ajoute un autre usager.
L’article 22 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme stipule, toute personne en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale. Elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale.
Carlos Watou
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