BOSSANGOA, le 09 Mai 2024 (RJDH)—La ville de Bossangoa dans l’Ouham située au Nord de la République Centrafricaine reprend ses activités normales après les conflits armés qui ont secoué le pays. Des efforts ont été déployés par la Minusca et des organisations locales dont la plateforme des confessions religieuses pour favoriser le retour de la stabilité.
Cette ville considérée comme le théâtre des violences armées perpétrées par la Coalition des Patriotes pour le Changement(CPC), retrouve aujourd’hui son autorité.
La présence de l’autorité de l’Etat et ses services déconcentrés sont surplace, ce qui témoigne effectivement de ce retour de la paix. Ce retour s’explique par les efforts fournis par les forces nationales et de la Minusca qui garantissent la quiétude de la population.
Les activités se déroulent normalement dans la sous-préfecture et ses environs, témoigne Alhabib Mahamat Imam de Bossangoa et 2e vice-président de la plateforme des confessions religieuses, « grâce aux efforts fournis par la plateforme des confessions religieuses locales appuyées par la Minusca, et la population vague librement à ses activités champêtres et bien d’autres ».
Roosevelt Jean-Louis, Chef du bureau de la Minusca de Bossangoa salut le rôle important que joue cette plateforme religieuse, « une initiative en faveur de la pacification, la consolidation et le retour définitif de la paix dans toute la préfecture de l’Ouham. Je pense que c’est le travail de la plateforme en collaboration avec les leaders communautaires pour essayer de résoudre ce problème pour que la paix retourne dans cette localité à travers nos appuis », a-t-il souligné.
Le vivre ensemble est aujourd’hui possible à Bossangoa, distant de 305 Km de la capitale entre temps le théâtre des violences communautaires. Plusieurs attaques ayant fait des victimes ont été attribuées aux éléments armés de la CPC fin 2020 et de 2021.
Jospin Fernandez Petho Sally
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