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Centrafrique : l’absence des agents et fonctionnaires de l’État à Sam-Ouandjia au Nord-est, paralyse les activités administratives dans la ville

BANGUI, 04 Novembre 2022 (RJDH)— Située à environ 330 km de Bria dans la Haute-Kotto, les activités administrative, sanitaire et éducative peinent à se relever dans la sous-préfecture de Sam-Ouandjia. Seuls le sous-préfet et le proviseur du lycée sont surplace  tandis que d’autres secteurs, les postes sont vides, confirme le Sous-préfet de la ville Malik Adoum.

Malik Adoum le sous-préfet de Sam-Ouandjia, qui est officiellement en service depuis le 15 mars 2022, a du pain sur la  planche pour s’assurer du bon fonctionnement des services déconcentrés de l’Etat dans une ville qui a d’énormes défis à relever

Deux fractions rebelles FPRC et UPC dans les zones fragilisent le déploiement des agents de l’Etat ainsi que les différents services administratifs.

 « Depuis ma prise de fonction le 22 Septembre 2022, trois services de l’Etat fonctionnent à Sam Ouandjia  à savoir : l’éducation nationale, la santé et l’administration du territoire. Deux fonctionnaires de l’Etat travaillent dans la zone, c’est-à-dire le directeur du collège qui se substitue en professeur pour enseigner plusieurs matières au niveau du lycée. Et quant à moi le Sous-préfet, j’assume toutes les tâches administratives comme secrétaire de la sous-préfecture, planton, commandant  et autres fonctions », a témoigné Malik Adoum le sous-préfet de Sam Ouandjia.

Il évoque les difficultés routières et sécuritaires qui freinent le retour effectif de l’autorité de l’Etat et à cela s’ajoute la question sanitaire. « La sous-préfecture de Sam-Ouandjia ne dispose pas d’infrastructures sanitaires adéquates », ajoute-t-il.

La Sous-préfecture de Sam-Ouandjia se situe à 329 Km de Bria dans la Haute-Kotto avec une population estimée à 36 mille habitants. L’absence de la machine judiciaire et des éléments de Forces de défense et de Sécurité Intérieure (FSI) dans cette ville, est à l’origine des graves violations des droits de l’Homme et des cas de  justice populaire.

Justin Mapouka/Vivien de Capistran Nvalé.

RJDH

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