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Centrafrique : le Gouvernement Centrafricain regrette la prorogation de l’embargo

Centrafrique : le Gouvernement Centrafricain regrette la prorogation de l’embargo

Centrafrique : le Gouvernement Centrafricain regrette la prorogation de l’embargo

BANGUI, 03 aout 2020 (RJDH) — Le gouvernement centrafricain à travers son porte-parole le Ministre en charge de la communication et des médias, Maxime Kazagui, a réaffirmé samedi 1er aout à Bangui, le regret du gouvernement face à la reconduction de l’embargo à un an de plus sur les armes à destination de la RCA. 

La prorogation de l’embargo sur les armes à destination de Centrafrique s’est effectuée dans un contexte où les groupes armés se réarment suffisamment au vu et au su de l’opinion internationale, garants et facilitateurs de l’application de l’accord politique et de paix en Centrafrique.

Une décision que ne comprend pas le Gouvernement Centrafricain, à en croire Ange Maxime Kazagui, porte-parole du Gouvernement. « Le gouvernement a travaillé à mettre en œuvre tous les points qui nous étaient demandés. Il a travaillé sur les questions de la réforme du secteur de sécurité, sur les questions du stockage des armes et des munitions et la formation de nos Forces Armées Centrafricaines (FACA) », a-t-il expliqué, avant déplorer que « malgré ces efforts, cela n’a pas été suffisant pour le Conseil de Sécurité des Nations Unies ».  

Pour Ange Maxime Kazagui, la communauté internationale minimise les efforts du gouvernement alors que les groupes armés se dotent en armes sous la barbe de l’ONU. « Il y a une situation qu’il faut noter, les armes qu’ils utilisent traversent des frontières à travers des pays voisins au vu et au su des pays membres des organisations onusiennes », relève le ministre.

 « Le gouvernement travaillera pour répondre aux exigences afin que cette sanction soit levée totalement », dit-il.

Le Conseil de sécurité a décidé que l’embargo soit prolongé jusqu’au 31 juillet 2021. Un comité composé des experts des pays membres est mis en place pour veiller sur l’application de cette décision.   

Auguste Bati-Kalamet

RJDH