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Centrafrique: Le gouvernement et le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) adoptent un nouveau type d’assistance alimentaire classique dénommée «programme intégré d’alimentation scolaire »  en lien avec les achats locaux

BANGUI, le 28 juin 2024 (RJDH) --- A travers la mise en œuvre de ces différents programmes de cantine scolaire, la République Centrafricaine 

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BANGUI, le 28 juin 2024 (RJDH) — A travers la mise en œuvre de ces différents programmes de cantine scolaire, la République Centrafricaine  a mesuré  à sa juste valeur le rôle primordial qu’ils jouent dans l’amélioration du taux de scolarisation et du taux de rétention des scolaires. Les différentes crises militaro-politiques qu’a connues  le pays entre 2003-2015 ont  conduit le PAM à définir des programmes spéciaux pour des cantines scolaires d’urgence dans des zones  encore difficiles   d’accès.

La mise en œuvre de ce programme a permis une hausse de la fréquentation scolaire des enfants qui est passée de 110.000 élèves en 2008 à 133.814 élèves en 2010 dans les 8 préfectures de la RCA, dans l’exécution de ce   programme de cantine scolaire d’urgence appelé : Projet d’Intervention Prolongée de Secours et de Redressement (IPSR), et de 100.000 élèves en 2006 à 148.256 élèves en 2010 dans la zone du projet de développement pour les cantines classiques. 

«En RCA, le programme national d’alimentation scolaire intégré en lien avec la production locale auprès des petits exploitants agricoles s’appuie sur des aliments cultivés localement ou provenant de petits exploitants agricoles et  des commerçants. Ce programme vise à fournir des repas scolaires sûrs et nutritifs aux enfants centrafricains.

 L’ambition du gouvernement est d’augmenter, à travers le PAM, sa couverture à 400000 écoliers dici 2027 dans 575 écoles contre 174000 dans 192 écoles en 2023. Parallèlement à cela, 20000 petits exploitants agricoles bénéficieront dactivités de renforcement des capacités pour produire des aliments dans le respect des normes de qualité et seront connectés aux écoles pour la vente directe.» explique le Ministre en charge de l’Education nationale, Aurélien Simplice Zinghas

Toujours avec l’appui du Programme Alimentaire Mondiale (PAM), le gouvernement centrafricain a amorcé à petite échelle un programme d’alimentation scolaire basé sur les produits locaux par l’utilisation du programme des Achats Pour le Progrès (P4P) dans deux (02) préfectures. Il s’agissait des achats de céréales et légumineuses pour compléter l’huile et le sel fournis par le PAM.  A titre d’exemple, 229.749 écoliers ont bénéficié d’un repas chaud issu des achats P4P dans 487 écoles-cibles. 

Les programmes d’alimentation scolaire sont des interventions de filets sociaux qui facilitent l’accès à l’éducation et haussent les taux de fréquentation et de rétention, tout en améliorant la nutrition des écoliers.

 En outre, il est prouvé que les programmes d’alimentation scolaire contribuent à l’apprentissage et à la santé des enfants en augmentant leur potentiel productif dans leur vie future. Lorsque l’alimentation scolaire s’implique dans un ensemble intégré plus vaste et en lien avec les achats locaux, elle contribue à maximiser le retour sur investissement et à réduire la pauvreté à long terme.

L’histoire de l’alimentation scolaire en République Centrafricaine remonte à l’époque coloniale où, dans certains établissements scolaires, notamment dans les internats et orphelinats tenus par des congrégations religieuses, des repas scolaires étaient servis à tous les enfants hébergés dans ces institutions. Après l’indépendance en 1960, l’alimentation scolaire a continué à offrir ses bons offices dans les internats jusqu’en 1980. Après les années 80, le PAM a poursuivi avec les programmes de repas scolaires dans les jardins d’enfants et les écoles primaires publiques et ce, dans tout le pays jusqu’en 2024. L’ambition du gouvernement est d’augmenter, à travers le PAM, sa couverture à 400 000 écoliers d’ici 2027 répartis dans 575 écoles ; contre 174 000 dans 192 écoles en 2023. Parallèlement à cela, 20 000 petits exploitants agricoles bénéficieront d’activités de renforcement des capacités pour produire des aliments dans le respect des normes de qualité et seront connectés aux écoles pour la vente directe.  Paméla Dounian-Doté    

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