BANGUI le 06 avril 2021(RJDH)—-Dans un communiqué de presse publié le 05 avril, l’UPC d’Ali Darass a réitéré son engagement dans le cadre du processus de l’accord du 06 février 2019, alors membre de la CPC qui veut renverser le pouvoir de Bangui en janvier dernier. Le gouvernement compte réagir dans les heures qui suivent face à cette position de l’UPC.
L’annonce du retrait de l’UPC d’Ali Darass intervient quelques semaines après les attaques contre les positions des groupes armés au centre, centre-est et au nord-est du pays par les FACA et leurs alliés. L’UPC a signé le 15 février dernier à Kamba-Kota, l’accord avec la Coalition des patriotes pour le changement, une rébellion regroupant plusieurs groupes armés, signataires de l’accord de paix en Centrafrique.
Face à l’offensive menées par les forces nationales appuyées par leurs alliés russes et rwandais, l’UPC a annoncé son retrait depuis hier de la coalition à travers un communiqué de presse signé par le leader du mouvement puissant en Centrafrique Ali Darass. Dans ce même document, il a réitéré son engagement d’œuvrer pour la paix.
Le porte-parole du gouvernement Ange Maxime Kazagui promet répondre dans les heures qui suivent au sujet de la demande de l’UPC, qui compte revenir dans l’accord.
Alors dans son discours après la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle Faustin Archange Touadera a annoncé la tenue d’un dialogue, « mais pas avec ceux qui détiennent les armes », a martelé le président de la République.
L’UPC est l’un des groupes armés très actif dans le pays depuis le début des hostilités en Centrafrique en 2013.
Judicaël Yongo.
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