Centrafrique : Le gouvernement répond à la CPC qui projette boycotter les partielles et le second tour des législatives

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Centrafrique : Le gouvernement répond à la CPC qui projette boycotter les partielles et le second tour des législatives

BANGUI, 05 Mars 2021 (RJDH) —Les crimes graves commis au cours de récents événements en Centrafrique ne resterons pas impunis, selon le porte-Parole, Maxime Kazagui, qui a tenu ce vendredi 5 mars 2021 une conférence de presse pour faire le point notamment sur la situation sécuritaire.  Le membre du gouvernement a dévoilé le plan de la CPC qui projette, « boycotter une fois de plus les élections législations » dont la date a été fixée le 14 mars prochain.

La Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) a créé une nouvelle crise qui a occasionné des pertes en vie humaines, a réagi le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui ce début de weekend pour faire le point sur la situation sécuritaire dans le pays.

« Des infrastructures publiques et privées, voire des ponts ont été saccagés au moment de déclenchement des hostilités pendant les élections du 27 décembre 2020 qui ont été perturbées par ces éléments de la CPC », rappelle-t-il et le gouvernement mettre tout en œuvre pour arrêter les auteurs des crimes graves.

L’action du gouvernement est de lutter contre l’impunité en Centrafrique,

« plusieurs cas de viol, de destruction des biens, de tuerie, des crimes graves ont été effectués au vu et su de la population. Nous avons enregistré et nous continuons de documenter ces violations des droits de l’homme, des droits internationaux, des crimes graves et des crimes du droit commun. Ces crimes ne resteront pas impunis, la justice fera son travail », a annoncé Ange Maxime Kazagui, Porte-Parole du Gouvernement.

Ces belligérants poursuit-il,

« s’organisent encore pour boycotter les élections des partielles et du second tour des législatives. Nous sommes tous informés des régions où ils se trouvent. L’autre objectif c’est de venir déstabiliser le pouvoir. Soyons tous vigilants et dénoncer au fur et à mesure ces actions qui se préparent ».

Des cas d’agression physique, de torture, des destructions de biens ont été perpétrés par les groupes rebelles de la CPC. L’article 5 de la déclaration universelle des Droits de l’Homme stipule que « Nul ne sera soumis à des tortures, ni à des peines ou traitement inhumain ou dégradant Auguste Bati-Kalamet.

RJDH

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