Centrafrique : Le lycée des Martyrs s’apprête à réceptionner des bâtiments construits et réhabilités par la Banque Mondiale
BANGUI, le 25 juillet 2020 (RJDH)— Plusieurs bâtiments du lycée des Martyrs ont été réhabilités et construits par le gouvernement dans le cadre du projet d’urgence de soutien à l’éducation de base(PUSEB) financé par la Banque Mondiale. La remise de ces bâtiments est prévue ce 30 juillet afin de faciliter la reprise prochaine des activités scolaires.
Il s’agit de deux nouveaux bâtiments de six salles des classes construits et douze anciens bâtiments du lycée des Martyrs dont deux entreprises (Nombala Service Multi Service et ARTIS Service) qui sont sur les travaux pour donner un éclat à cet établissement scolaire public.
Les travaux sont presque à la fin, explique Gregory Prince Bida Siombo, ingénieur à ARTIS Service,
« nous avons quatre bâtiments à réhabiliter dont neuf salles de classe et un bureau administratif. Nous sommes presque à la fin des travaux, il nous reste un bâtiment, dont avec mon équipe technique je pense qu’on va terminer au courant de cette semaine », dit-il.
Aimé Hugues Ndouva, ingénieur à l’entreprise Nombala Multi Service tient au respect du délai, « c’est juste les couvertures et les peintures extérieures qui concernent douze salles de classes et les deux étages, ainsi que les bureaux. On nous a donné trois mois pour l’exécution de ces travaux, nous allons faire de notre mieux pour amorcer les choses avant le délai prévu pour que si y a la reprise, les élèves peuvent étudier dans de bonne condition ».
Fatimé Yougboko, proviseure du lycée des Martyrs souligne que d’ici le 29 ou le 30 juillet tout sera prêt, « car, les travaux sont partiels et ça concerne seulement la toiture et la peinture externe. Ce sont des vieux bâtiments qui nécessitent une réhabilitation par ce que vous savez qu’il y a 58 ans d’existence, donc il fallait quand même faire une retouche pour donner une belle image », ajoute-t-elle.
C’est un des vieux lycées publics construits en 1962. Il totalise aujourd’hui, 58 ans d’existence.
Jocelyne Nadège Kokada