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Centrafrique : le Ministère de l’Élevage veut garantir le couloir d’une transhumance libre et sans armes d’ici novembre prochain

BANGUI, le 16 octobre 2023(RJDH) —Pour une transhumance libre, apaisée et sans armes en Centrafrique, le ministère de l’Élevage et de la santé animale a entamé une tournée de sensibilisation dans la préfecture de l’Ombelle M’Poko. Le gouvernement veut s’assurer que le couloir de transhumance soit libre et apaisée avant les prochains mois initialement prévus cette année.

Cette rencontre intervient en prélude à la période de transhumance prévue les mois de novembre et décembre de l’année en cours. C’est le ministre de l’élevage et de la santé  animale Hassan Bouba qui a conduit cette mission après une fausse alerte lundi 9 Octobre dernier, faisant état  d’une infiltration des éléments armés assimilés aux éleveurs armés, « la mission fait suite à une information annonçant l’infiltration des éléments rebelles dans le couloir de transhumance », a rappelé le membre du gouvernement.

Pour rassurer la population, la délégation   a sillonné les couloirs de la préfecture de l’Ombella M’Poko, précisément à Boali, PK45, Damara, Imoro et Vangué, « au cours  de la visite, nous avions échangé avec les autorités locales, les chefs de campement des éleveurs sur la situation sécuritaire et sur le couloir de transhumance, pour une transhumance sans arme d’ici peu. Donc, ils doivent toujours communiquer avec les autorités locales », a-t-il conclu.

La Fédération Nationale des Éleveurs de Centrafrique(FNEC) a exigé du gouvernement l’usage des cartes d’adhérents des éleveurs. Cette rencontre de sensibilisation a eu lieu à Boali, Bouboui, Imoro, Vangué, dans l’espoir de sécuriser le couloir.

Le ministre délégué chargé du DDR Toumou Deya a réitéré la volonté de la mission à travailler sur l’épineuse question tout en rappelant que « la transhumance  est garantie dans l’accord politique de Khartoum et la feuille de route de Luanda », un accord signé entre le gouvernement et les groupes armés, en février 2019 après les discussions de Khartoum.

Christelle Fandoma.

RJDH

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