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Centrafrique : Le MLPC appelle les Centrafricains à s’inscrire massivement sur les listes électorales

Centrafrique : Le MLPC appelle les Centrafricains à s’inscrire massivement sur les listes électorales

Centrafrique : Le MLPC appelle les Centrafricains à s’inscrire massivement sur les listes électorales

BANGUI, 07 juillet 2020 (RJDH) — Le président du parti politique de MLPC Martin Ziguélé appelle les Centrafricains à s’inscrire massivement sur la liste électorale. Un appel qui fait suite au faible engouement des électeurs dans les centres d’enrôlement.

RJDH : Honorable Martin Ziguélé, député de Bocaranga 3 et président du MLPC, bonjour

Martin Ziguele : Bonjour

RJDH : Vous avez tenu un point de presse relatif aux opérations d’enrôlement quel est votre premier ?

MZ : Le recensement électoral a été lancé par l’autorité Nationale des élections, le 30 juin, moi-même je me suis inscrit ainsi que mes proches et, à l’occasion, chaque jour, nous vérifions s’il y’a l’affluence dans les centres d’enregistrement, et nous avons malheureusement constaté que l’affluence n’est pas unanime sur tout le terrain comme en 2015 quand il y’avait des élections. Naturellement, nous avons cherché à savoir qu’est-ce qui ne va pas. En réponse, la plupart des personnes rencontrées disent qu’ils ne croient pas aux élections tandis que d’autres évoquent la désorganisation mise en place par l’ANE dans le processus d’enrôlement.

C’est vraiment dommage. Pour qu’ils croient à leur pays, il faut nécessairement passer par l’enregistrement et le choix des candidats aux élections. Mais en ce qui concerne les failles dans l’organisation des opérations il faut que l’ANE en tienne compte.

RJDH : Vous venez de relever des failles dans le processus en cours et ce constat est partagé par la population et la classe politique alors n’est-ce pas une stratégie mise en place pour truquer les élections ?  

MZ :  Non. Je ne peux pas affirmer les choses de cette manière. J’ai suivi sur les ondes les critiques qui ont été émises autour de cette question. Mais je m’en vais à dire ceci, maintenant s’il y a des défaillances ponctuelles il faut que l’ANE réserve des agents pour remplacer ceux qui sont notoirement incompétents au fur et à mesure. Donc il n’y a pas de 24 solutions pour 12 solutions pour s’en rendre compte. Parce que la question posée est d’une grande importance. Si les défaillances se font en provinces, le temps de prendre des dispositifs nécessaires, cela va être de la catastrophe donc c’est important qu’il y a un corps de réserve et mettre à disposition de chaque centre d’enregistrement ce corps pour qu’en cas d’incident ceux-ci puissent être automatiquement remplacés.

RJDH : le processus électoral est dans sa phase d’opérationnalisation alors que l’insécurité bat son plein dans les villes de l’intérieure du pays. Ce climat d’insécurité ne sera pas un obstacle de plus pour le bon déroulement des élections ?

MZ : Pour le moment où je vous parle, je ne peux pas aller dans ma circonscription tout simplement par ce que les 3R se sont installés au croisement qui est entre Bocaranga et Markounda. Il faut que la question sécuritaire soit réglée rapidement par la MINUSCA parce que c’est elle qui a les moyens militaires possible pour ramener la paix.  Elle a également le mandat électoral, elle doit alors prendre les dispositions pour la sécurisation des populations d’abord pour que les opérations électorales que ça soit le recensement se déroulent dans des bonnes conditions.

RJDH : L’honorable Martin Ziguele, merci.

MZ : C’est moi de vous dit merci.

Propos recueillis par Ketsia Kolissio

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