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Centrafrique : Le MLPC justifie la faible participation des électeurs par la réduction des centres d’enrôlement

Centrafrique : Le MLPC justifie la faible participation des électeurs par la réduction des centres d’enrôlement

Centrafrique : Le MLPC justifie la faible participation des électeurs par la réduction des centres d’enrôlement

BANGUI, 22 juillet 2020 (RJDH) —Le recensement connaît un faible taux de participation depuis le  lancement des opérations le 30 juin dernier.  Selon le Mouvement de Libération du peuple Centrafricain, ce faible taux se justifie par le nombre limités des centres d’enregistrements en Centrafrique. Bernard Dillah, 5ème vice-président du parti politique accuse l’ANE de mal organiser la cartographie électorale. 

Tout a commencé par la cartographie mal faite par l’Autorité Nationale des Élections, selon le 5ème vice-président du MLPC Bernard Dillah. Ce qui est la résultante des opérations d’enrôlement des électeurs sur les listes qui ont connu une faible participation dans le pays.

 « La cartographie est mal faite ! », dit-il. « En 2015, nous avons au moins plus de 6000 bureaux d’enrôlement mais subitement l’ANE a réduit le nombre des bureaux de vote et nous ne savons pas pourquoi. Du coup, les centres sont éloignés et cela réduit la participation de la population parce que les gens ne peuvent pas parcourir des kilomètres pour venir s’enrôler »,  a rappelé l’élu de la nation.    

Suite aux informations selon lesquelles des cas de fraudes ont été enregistrées dans les opérations d’enrôlement des électeurs, le MLPC entend saisir une fois de plus l’Autorité Nationale des Elections pour des dispositions à prendre, « je crois que sur les cas de fraudes là, nous avons déjà interpellé l’ANE sur ces dysfonctionnements. Le MLPC a envoyé un courrier pour dénoncer et attirer l’attention de l’ANE sur cette affaire. Mais nous avons l’impression que l’ANE ne prend pas en compte ces informations que nous mettons à sa disposition. Nous ne pouvons juger à priori le travail que fait l’ANE. Mais réellement, il y a des dysfonctionnements sur le terrain dont l’ANE ne tient pas compte. Et si elle ne prend pas en compte ces manquements, qu’est-ce que cela implique? », S’interroge-t-il.

Plusieurs élus de la Nation lors de vote de loi organique portant organisation, composition et fonctionnement de l’Autorité Nationale des Elections en Centrafrique, le 09 juillet dernier ont évoqué les difficultés des populations à accéder dans des bureaux d’enregistrement. D’autres, selon le député de Boganda, ont obligé de parcourir plus de 80 kilomètres pour se faire inscrire.

Ketsia Kolissio.

RJDH